Israël frappe Beyrouth au cœur : tensions croissantes au Liban
L’armée israélienne a effectué une frappe dans le centre de Beyrouth, marquant une première depuis le début des tensions entre Israël et le Hezbollah il y a un an. Une source sécuritaire libanaise a confirmé cet événement lundi, soulignant le changement d’intensité dans le conflit.
Bien que l’armée israélienne ait intensifié ses attaques ces derniers jours en pilonnant la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, la frappe sur le cœur de la capitale est inédite depuis l’ouverture d’un front par le Hezbollah le 8 octobre. Cette ouverture de front a suivi l’assaut du Hamas palestinien contre Israël.
Selon un porte-parole de la Défense civile israélienne, les raids ont visé des « dizaines de cibles de l’organisation terroriste Hezbollah » dans la région de la Békaa, au Liban. Parmi les infrastructures touchées figuraient des lanceurs de missiles et des bâtiments utilisés pour stocker des armes.
Israël a également exprimé son intention de « continuer à attaquer avec force » pour affaiblir les capacités militaires du Hezbollah au Liban. Les raids israéliens de dimanche ont ciblé des fiefs du Hezbollah, causant la mort d’au moins 105 personnes, et ont suivi l’assassinat de Hassan Nasrallah, le chef du mouvement.
En outre, Israël a mené des attaques contre des rebelles houthis au Yémen, en représailles à un tir de missile vers l’aéroport de Tel-Aviv revendiqué par ces insurgés. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré qu' »aucun endroit n’est trop éloigné » pour Israël.
L’armée israélienne a précisé que plus de 20 membres du Hezbollah avaient été tués dans une frappe sur le quartier général de l’organisation au sud de Beyrouth, abritant parmi eux des chefs stratégiques comme Ibrahim Hussein Jazini et Samir Taoufiq Dib.