À Ramallah, le ministre palestinien du Tourisme et du patrimoine, Hani Al-Hayek, a exprimé ses préoccupations concernant les attaques israéliennes sur des sites archéologiques dans la Bande de Gaza. Lors d’un symposium, il a révélé que depuis le 7 octobre 2023, plus de 188 sites ont été touchés par ce qu’il qualifie de guerre génocidaire. Il a déclaré que cette destruction inclut des lieux de culte et des musées importants.
Al-Hayek a souligné que cette attaque ciblée visait à effacer l’identité historique du peuple palestinien. Il a affirmé que les actions israéliennes visaient à « imposer une nouvelle réalité » en détruisant tout vestige de l’histoire palestinienne. Ceci, a-t-il ajouté, va de « l’Homme jusqu’à la pierre », montrant ainsi l’ampleur de la violence patrimoniale.
Selon les dernières données du Bureau d’information du gouvernement à Gaza, Israël a détruit ou endommagé 206 sites archéologiques et patrimoniaux, dont la mosquée Omari, vieille de plus de 1 400 ans, et l’église Saint-Porphyre, datant du cinquième siècle. Ces actes font partie des nombreuses souffrances imposées à la population par le conflit en cours.
Enfin, le ministère met en lumière le drame humain en cours, mentionnant environ 149 000 victimes palestiniennes depuis le début de cette offensive, la majorité étant des femmes et des enfants. Cette situation est exacerbée par un soutien international à Israël, plongeant Gaza dans une crise humanitaire profonde.