Deux ressortissants français, Cécile Kohler et Jacques Paris, ont été condamnés à de lourdes peines de prison par la justice iranienne. Selon les informations rapportées jeudi par l’agence Anadolu, qui cite une source diplomatique, cette condamnation a été confirmée en début de semaine. Les deux enseignants avaient été arrêtés en mai 2022 alors qu’ils effectuaient un voyage touristique dans le pays.
La justice iranienne a déclaré les deux Français coupables de plusieurs chefs d’accusation, notamment de « complot et collusion en vue de commettre des crimes contre la sécurité nationale », d’« espionnage au profit du service de renseignement français » et de « coopération en matière de renseignement avec le régime sioniste occupant ». La source diplomatique a indiqué avoir appris cette condamnation « avec la plus grande préoccupation », qualifiant les motifs d’inculpation de « totalement infondés ».
Les autorités françaises, qui qualifient cette situation de « politique d’otages d’État », restent « pleinement mobilisées » pour leur venir en aide. Selon nos informations, une visite de l’Ambassade de France a pu être organisée le mardi 14 octobre. Lors d’une conférence de presse ce jeudi, la famille et les avocats des deux détenus ont appelé la France à intensifier ses efforts. Noémie Kohler, sœur de Cécile, a relayé un message de cette dernière : « Il y a urgence pour notre santé mais aussi urgence par rapport au contexte. De nouveaux bombardements peuvent nous tuer n’importe quand. Nous sommes épuisés, nous ne pouvons plus tenir trois mois de plus ».
Cette affaire s’inscrit dans un contexte de pourparlers entre Paris et Téhéran. Des discussions seraient en cours pour obtenir la libération de Cécile Kohler et Jacques Paris en échange de celle de Mahdieh Esfandiari, une ressortissante iranienne détenue en France pour « apologie du terrorisme ». Début octobre, le porte-parole de la diplomatie iranienne avait déclaré que « la décision concernant la libération de ces deux personnes et de Mme Esfandiari est en cours d’examen par les autorités compétentes ». Initialement incarcérés à la prison d’Evin, les deux enseignants ont été transférés après que le site a été bombardé.
Quelle peine de prison ces 2 ressortissants francais ont ils été condamnés? Du n’importe quoi !