Inondations – Keur Massar : 271 familles sinistrées recasées…

Deux cent soixante et onze (271) familles de plusieurs quartiers de Keur Massar (ouest), dont les maisons sont inondées, ont été recasées dans des conditions optimales. Une information de Zeynoune Abédine Gaye, le directeur du site qui accueille ces sinistrés, repris par l’APS.

271 familles avec 179 enfants…

Le site se trouve près d’un marché de cette ville située dans la banlieue dakaroise. Les familles sinistrées y sont installées depuis près d’une semaine dans 25 tentes-dortoirs. On y trouve un centre médical et une cuisine. « Nous avons 271 familles recasées ici, avec 179 enfants. Elles viennent toutes des quartiers inondés de Keur Massar… ’Les gens vivent ici dans des conditions optimales. Nous essayons de faire de notre mieux pour qu’ils se sentent comme chez eux en leur donnant à manger et en veillant sur leur santé« , a expliqué Zeynoune Abédine Gaye.

« C’est pour bien les accueillir et…« 

Beaucoup d’entre eux avaient pourtant refusé d’y être relogés. Il s’agit de familles vivant dans des maisons à étages, qui avaient choisi de vivre dans les parties supérieures de leurs habitations, hors des eaux.

Il précise aussi que plusieurs commissions ont été créées pour le bon fonctionnement du site. « La plus importante, c’est celle chargée de l’accueil. Cette commission a pour rôle d’accueillir les familles en difficulté. C’est pour bien les accueillir et les mettre dans de bonnes conditions… Il existe également une commission santé, qui s’occupe notamment de l’entretien du site« , souligne Zeynoune Abédine Gaye.

Réunion tous les soirs pour…

Il poursuit : « Comme dans un quartier normal, il peut y avoir des problèmes, des disputes par exemple. C’est pour cette raison qu’une réunion se tient tous les soirs pour discuter du vécu des habitants du site d’une superficie de 1.000 mètres carrés. Nous voulons anticiper d’éventuels problèmes entre habitants du site, échanger avec les familles et voir ce qui doit être amélioré et corrigé… » Ainsi, pour mieux gérer ce site, il affirme vouloir s’inspirer des camps se trouvant en Europe et ailleurs dans le monde. « C’est de cette manière que beaucoup de choses qui se sont passées sur des sites de ce genre, par le passé, vont être évitées, les vols, les viols ou le banditisme« , rassure-t-il.