Idrissa Seck ou le symbole de l’extinction de la politique du vieux âge !
S’il existe une relation qui ne tient plus debout, qui ne cesse de voler en eclats, c’est sans doute celle qui unissait le peuple sénégalais et cette moribonde et vielle espèce d’hommes politiques. Une relation longtemps peinte de mensonges, de ruses, d’exploitation et de démagogie.
Depuis 1960, cette classe politique, qui ne décroche jamais, ne se lasse jamais et qui s’est déclarée sauveur de la « planète sénégalaise’ a usé et abusé cyniquement de la confiance toujours renouvelée du peuple, endormi par des discours anesthésiants et des promesses paradisiaques, qui finissent toujours par l’installer dans le cycle des vies infernales.
Les Sénégalais ont expérimenté toutes les formes de souffrances possibles venant d’une vielle bande d’hommes cupides, qui ne s’intéresse qu’à la pérennisation de la vie idyllique que lui confère indignement les prébendes liées au pouvoir. Cette longue entreprise de mensonges, de dupes et d’exploitations des masses peine à résister au tourbillon d’une jeunesse éclairée et consciente des enjeux de l’heure.
L’ère où il fallait habiller en hôtesse nos mamans avec des tissus à l’effigie de Senghor, Diouf, Wade ou encore Macky Sall est révolue. Finie l’ère du bétail électoral et des achats de conscience. Finies les promesses démagogiques et endormantes. L’homme politique idrissa Seck, qui est une de ces espèces politiques d’une autre période semble toujours vouloir s’accrocher à son monde dépassé, construit de manipulations et de ruses. Il s’entête à ne pas comprendre que les versets coraniques, les hadiths et les khassaids qu’il affûte comme arme de séduction des masses majoritairement croyantes, ne touchent plus aucune sensibilité .Les Sénégalais ont compris qu’entre le marabout ou le maitre coranique réincarné et ses actes et comportements quotidiens, on peut y installer tout l’univers. Ainsi, tout comme ses pairs, son discours ne saurait plus trouver vie dans le cœur d’aucun Sénégalais épris de changement. Parcontre, les Sénégalais sont de véritables consommateurs des séries comiques et Idy en bon acteur les comble de bonheur à travers ses épisodes communicationnelles pleines d’humour. S’il souffle encore dans l’espace politique sénégalais c’est sans doute de cette triste manière. Néanmoins, c’est toujours une vie car comme disait la fable indienne: ‘ un nom sans réputation est un feu sans flame. Il faut attirer l’attention à tout prix’.
Si Idrissa Seck s’accroche à sa comédie communicationnelle d’un autre monde pour garder son souffle politique, le Président Sall, qui peine à comprendre et accepter la fin de son règne fait recours à la terreur et à l’intimidation. Conscient que cette jeunesse qui l’avait soutenue et ouvert les portes du Palais lui a tourné le dos, angoissé par la force politique d’un terrible opposant très présidentiable et qui semble ne vouloir faire aucune compromission, il chasse ses craintes et angoisse par l’usage de la force et de la terreur à l’endroit de toute personne qui alimenterait sa peur, son inquiétude de voir son empire s’effondrer dans les bras d’un » aventurier » sans merci. Cependant, son appel au dialogue est une révolte de sa conscience qui jusque là ne lui dicte que l’usage du bâton. Il semble vouloir se libérer de ses angoisses en prenant langue avec ses ennemis déclarés. Sauf que si la chèvre a perdu ses pattes suites aux coups de bâton du berger, elle lui sera impossible de se relever et de répondre à l’appât du bol. Emprisonner toute une famille et appeler le père au dialogue est impossible. En plus, devraient-ils répondre à l’appel de celui qui pendant douze ans se fie totalement de leur liberté, de leurs opinions et abuse de leur confiance. Ceci ressemblerait plus à des appels au compris et au compromission plutôt qu’à un véritable et sincère dialogue politique.
Qu’ils le veuillent ou non, Idrissa Seck, Président Sall et leurs semblables sont en train d’émettre leurs derniers souffles politiques. Ainsi, à chacun sa maniére de vivre ses moments d’agonie.
Professeur Modou Aissa Seye
Un vrai torchon
C est vraiment indigne d un « intellectuel »
tres beau texte .IDRISSA SECK est fini et doit savoir que le peuple senegalais ne veut plus de politiciens voutours et à la solde de la france
jokh lenn reew mi président thierno alassane sall TAS zéro tâche 💚 le meilleur Profil pour un Sénégal meilleur.deug bi legui mou dokh