Hissène Habré : Les Nations unies contre sa libération

Le Comité des Nations unies contre la torture a demandé au Sénégal de ne pas libérer l’ancien dictateur du Tchad, Hissène Habré, condamné le 30 mai 2016, à la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité et tortures, notamment pour viols et esclavage sexuel, ainsi que pour crimes de guerre, par les Chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises.

Retour sur sa condamnation

L’ancien dictateur tchadien, Hissène Habré sera-t-il gracié ou pas ? Le Comité de l’organisation des Nations Unie contre la torture est opposée à une libération de celui qui a dirigé d’une main de fer le Tchad, de 1982 à 1990.

Depuis 2016, l’ancien homme fort de N’Djamena a été condamné à la prison à vie pour crimes contre l’humanité. Le président déchu le 1er décembre 1990 à la suite d’une guerre perdue face à son chef d’État-major, devrait indemniser chacune de ses milliers de victimes entre 15 000 et 30 000 euros.

L’ancien ministre sénégalais, Sidiki Kaba après la condamnation de l’ancien mentor d’Idriss Deby (ex-chef d’Etat-major) n’avait pas écarté qu’il soit gracié, évoquant son état de santé.

Jen Modvig, président du Comité de l’ONU contre la Torture, dans une lettre adressée aux autorités sénégalaises, s’est voulu formel. Aucune personne condamnée pour crimes contre l’humanité ne peut bénéficier de « libération prématurée ». Le fonctionnaire onusien s’est plaint en outre du fait qu’aucune victime de l’ancien président tchadien ne soit jusqu’à présent indemnisée.

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