Hausse prix du transport + Grève générale : Conduite à « contresens » et sanction pour tout contrevenant…

Le Gouvernement tente de freiner les transporteurs qui brûlent tous les sens interdits à travers le pays. Ces derniers mettent au placard les 23 mesures du Conseil interministériel de lundi dernier, décident d’augmenter les tarifs des minibus et d’aller en grève illimitée, à partir de ce mardi 17 janvier. Des infractions aux yeux du ministre des Transports qui sont susceptibles d’entrainer des sanctions.

Même si le Gouvernement est revenu sur la mesure de suppression des porte-bagages qui devait entrer en vigueur jeudi dernier, mais tolérés pour un an encore. N’empêche, les transporteurs ont fustigé l’élaboration unilatérale par le Premier ministre des 23 mesures pour juguler les accidents de la route au Sénégal, suite à la tragédie de Sikilo, ayant entrainé 42 morts et plus de 100 blessés.

Les acteurs du transport routier, au regard de la hausse du litre d’essence et du gasoil, ont aussi décidé, chez les bus Tata, d’augmenter le tarif de la section.

En attendant, les transporteurs, chauffeurs et autres acteurs (Union des transporteurs routiers du Sénégal) vont démarrer une grève générale illimitée, à partir de ce mardi 17 janvier pour dénoncer toutes ces « infractions » du Gouvernement dans le secteur.

Et, la loi rappelée par le ministre des Transports, Mansour Faye, stipule que tout contrevenant à cette disposition s’expose à une sanction.

Pour le gouvernement, ces mesures des transporteurs ou cette « conduite à contresens » est accidentogène.