Le Premier vice-président de l’Assemblée nationale, Dr Ismaila Diallo, a apporté des éclaircissements sur la hausse du budget alloué à la Présidence de la République. Dans une note transmise à Sud Quotidien ce jeudi 16 octobre, le député du parti Pastef a contesté les analyses circulant sur cette augmentation, affirmant qu’elles ne prennent pas en compte une réorganisation administrative majeure.
Selon nos informations, Dr Diallo a souligné que la comparaison entre le budget de 72 milliards de francs CFA en 2024 et celui de 204 milliards en 2026 est trompeuse. Il a expliqué que cette lecture omet les effets des décrets n° 2024-940 et n° 2025-1431, qui ont modifié le périmètre des services de l’État. Le premier décret a notamment rattaché plusieurs structures stratégiques directement à la Présidence, alors qu’elles dépendaient auparavant de la Primature ou d’autres ministères.
Parmi les entités transférées figurent l’Inspection Générale d’État (IGE), l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC), le Comité d’Orientation Stratégique du Pétrole et du Gaz (COS-PETROGAZ), ainsi que le Haut Conseil du Dialogue Social. L’intégration de ces services et de leurs budgets respectifs a provoqué, selon ses termes, « une augmentation mécanique et comptable du budget global de la Présidence ».
Dr Ismaila Diallo a précisé qu’« il ne s’agit donc ni d’une explosion des charges propres, ni d’une volonté de concentration budgétaire injustifiée, mais bien d’un changement de périmètre administratif ». Il a également indiqué qu’un décret de septembre 2025 (n° 2025-1431) a commencé à réajuster cette répartition, mais que ses effets ne sont pas encore totalement visibles dans la Loi de finances initiale 2026. Pour lui, « comparer 72 milliards en 2024 à 204 milliards en 2026 sans préciser que les périmètres institutionnels sont différents, c’est comparer deux réalités budgétaires incomparables », ce qui « induit le public en erreur et alimente inutilement la polémique ».
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Rires !
Mauvaise herbe restera toujours de la mauvaise herbe.
Fonds politiques en hausse bien que la promesse de les abolir ont fait le tour du monde plusieurs fois.
C’est seulement certains politiciens et chroNIKEURS malhonnêtes qui sont dans la désinformation.
Qui veut noyer son chien l’accuse de rage