Guy Sagna: « Nous sommes dans une insécurité judiciaire », dit Aldiouma Sow

 » Je commencerais par témoigner toute notre solidarité au frère, patriote et camarade Guy Marius Sagna. Cette affaire révèle que tous les Sénégalais sont vulnérables parce que si l’Etat qui est censé nous protéger est une menace pour nous, nous sommes dans une insécurité judiciaire et juridique  » déclare Aldiouma Diouf, chargé des élections au Pastef, dans un entretien accordé à nos confrères du journal Lequotidien.

Principes…

Selon lui, cela prouve que nous ne sommes pas dans un Etat de droit. Le droit pénal a été bafoué et ses principes élémentaires ont été remis en cause. On ne peut poursuivre un individu sans des faits qui ont été auparavant prévus par la loi.

Violation…

 » La justice a mis presque 4 jours pour notifier à Guy Marius Sagna les motifs de son arrestation. Il y a aussi une violation sur le caractère personnel de l’infraction. Le droit pénal se distingue du droit civil par le fait qu’en droit, on ne peut pas appréhender un individu s’il n’est pas auteur, coauteur ou complice « , confie-t-il.

Communiqué…

D’après lui, dans cette affaire, Guy Marius Sagna n’a pas rédigé le communiqué, n’est pas la personne morale de cette organisation, ne l’a pas communiqué et mis à la disposition du public. Il n’est dans aucune de ces 3 catégories. Cette affaire montre que c’est la volonté qui régule nos rapports avec l’Etat alors que c’est le droit qui devrait l’être. Cela nous rappelle l’époque post-indépendance où être Communiste était considéré comme une infraction.