Guerre à Gaza : Erdogan salue le plan des USA pour une "zone déradicalisée" sans Hamas

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a exprimé ce lundi son soutien aux initiatives du président américain, Donald Trump, visant à obtenir un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Cette déclaration intervient alors que la Maison Blanche a présenté un plan détaillé pour mettre fin au conflit.

Dans une publication sur la plateforme sociale X, le chef de l’État turc a salué les efforts en cours. « Je salue les efforts et le leadership du président américain Donald Trump pour mettre fin à l’effusion de sang à Gaza et instaurer un cessez-le-feu », a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par l’agence Anadolu. Recep Tayyip Erdogan a également souligné l’engagement de son pays dans ce processus, affirmant que « la Türkiye continuera d’apporter sa contribution aux efforts visant à instaurer une paix juste et durable, acceptée par toutes les parties ».

Selon nos informations, le plan américain a été dévoilé ce lundi à Washington lors d’une rencontre entre Donald Trump et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. La proposition, articulée en 20 points, prévoit des mesures immédiates, notamment la libération de tous les otages dans un délai de 72 heures. Elle inclut également le désarmement et la démilitarisation du territoire palestinien.

Sur le plan de la gouvernance, le projet exclut tout rôle pour le Hamas. Il propose la mise en place d’une administration civile transitoire, avec la participation de personnalités internationales comme Tony Blair. Des informations complémentaires précisent que Gaza serait administrée par « un comité palestinien technocratique et apolitique ». Pour garantir la sécurité, Washington envisage le déploiement d’une Force internationale de stabilisation temporaire, en collaboration avec des partenaires arabes, tout en stipulant qu’« Israël n’occupera ni n’annexera Gaza ».

Le plan comprend aussi un volet humanitaire majeur, avec l’acheminement d’une aide massive qui serait distribuée par les Nations Unies. Un volet économique est également prévu pour la reconstruction du territoire, avec notamment la création d’une « zone économique spéciale ». Le document assure par ailleurs que « personne ne sera contraint de quitter Gaza ».

De son côté, le Premier ministre israélien a affirmé soutenir ce plan, estimant qu’il « répond aux objectifs de guerre d’Israël ». Il a cependant rejeté toute implication de l’Autorité palestinienne dans sa forme actuelle, conditionnant sa participation à une « transformation fondamentale ».

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