Groenland : Répudiation des Ambitions de Donald Trump Avant les Élections

Groenland : Répudiation des Ambitions de Donald Trump Avant les Élections

Avant les élections prévues mardi au Groenland, les responsables politiques locaux ont adressé un message clair au président américain Donald Trump: l’idée d’acheter l’île par les États-Unis demeure une chimère. Cette déclaration a été reprise par nos confrères de l’agence Anadolu, spécialisés dans le suivi des actualités internationales.

Au cours de ce scrutin, les politiciens de divers partis ont exprimé leur opposition aux visées de Donald Trump sur le Groenland, affirmant que le futur de l’île appartient uniquement aux Groenlandais. Inge Olsvig Brandt, candidate du parti Inuit Ataqatigiit, a explicitement rejeté les ambitions de Trump, affirmant qu’il devrait plutôt se concentrer sur les problèmes des États-Unis. Elle a souligné : « Oh mon Dieu, oui, le président Trump », avant de critiquer sa politique envers les droits des citoyens et des peuples autochtones américains.

Depuis le début de son second mandat, Trump a exprimé plusieurs fois son intérêt pour le Groenland, citant l’importance stratégique de cette île pour la sécurité des États-Unis et internationale. Néanmoins, les politiques groenlandais ont été unanimes pour refuser ses aspirations, insistant sur leur autonomie en matière de décisions concernant l’île.

En parallèle, les élections ont montré un changement de dynamisme politique au sein du Groenland. Les partis d’opposition Demokraatit et Naleraq ont observé une popularité grandissante, remettant en cause la domination de la coalition au pouvoir. Sous pression des discours de Trump, le débat autour de l’indépendance a occupé une place centrale, chaque parti adoptant une approche différente sur le calendrier d’une éventuelle autonomie.

Interrogée à ce sujet, Inge Olsvig Brandt a affirmé que l’indépendance prématurée ne serait pas judicieuse du fait des nombreuses questions non résolues. Chita, secrétaire d’Inuit Ataqatigiit, a quant à lui estimé que les déclarations de Trump n’étaient pas dignes d’intérêt, rappelant que l’avenir du Groenland incombe aux Groenlandais seuls.

Les critiques envers Donald Trump se sont aussi exprimées par Bentiaraq Ottosen du parti Attasut, opposé à l’indépendance, et Doris J. Jensen du parti Siumut, tous deux repoussant les ambitions américaines. Enfin, CT Sigmundsen de Naleraq a souligné le désir collectif de rester indépendant, loin des influences extérieures. « Trump peut rêver », disait-il, « mais nous voulons être le Groenland et les Groenlandais, sans dépendre du Danemark ni des États-Unis. »

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