Un atelier de formation de deux jours, organisé par le Programme d’appui aux communes et agglomérations du Sénégal (Pacasen), s’est achevé ce vendredi 6 novembre. Destinée aux collectivités territoriales des régions de Kaolack, Kaffrine et Fatick, cette session visait à renforcer leurs compétences en matière de gestion environnementale et sociale.
Selon les informations rapportées par Sud Quotidien, cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme de « Coaching territorial continu » (CTC). L’objectif principal était de fournir aux participants une meilleure maîtrise du manuel technique de gestion environnementale et sociale (Ges), du guide de participation citoyenne, ainsi que des mécanismes de gestion des plaintes (MGP). L’acquisition de ces compétences est une condition pour atteindre les conditions minimales obligatoires (CMO) et les indicateurs de performance (Idp) du programme.
L’atelier, mené en collaboration avec l’Agence régionale pour le développement (Ard), l’Agence de développement municipal (ADM) et les Directions régionales de l’environnement et des établissements classés (DREEC), avait également pour but de renforcer la gouvernance locale. Il s’agissait de promouvoir une culture de performance, de transparence et de redevabilité au sein des collectivités territoriales. Cette démarche s’inscrit dans un contexte national visant une meilleure gestion des questions environnementales et de durabilité.
Le renforcement de ces capacités est devenu une nécessité, notamment pour se conformer aux exigences du code de l’environnement et aux principes de la Banque mondiale dans le cadre du programme « For-résult » (PforR). Les activités financées par le Pacasen peuvent en effet générer des impacts environnementaux et sociaux qui requièrent une gestion rigoureuse. Chaque commune est désormais tenue de respecter les procédures d’évaluation environnementale et de mettre en place un mécanisme fonctionnel pour la gestion des réclamations.
En complément des sessions théoriques, une visite de terrain a été organisée. Elle a permis aux différentes parties prenantes d’évaluer concrètement la situation et de mesurer l’impact du programme dans les communes concernées.
