Mila, une jeune femme de 21 ans connue pour ses prises de position controversées envers l’islam, a été placée en garde à vue à Lyon mardi dernier. L’enquête porte sur des accusations d’injure à caractère raciste, diffamation publique et doxing, suite à des signalements concernant ses publications sur les réseaux sociaux.
Une chanson générée par IA au cœur de la polémique
Parmi les éléments incriminés figure une chanson intitulée « Je partira pas », créée par intelligence artificielle et diffusée par Mila. Les paroles, accusées de stigmatiser les personnes d’origine maghrébine, ont conduit à la suppression du morceau des plateformes. Cependant, la plateforme Tajmaât, spécialisée dans la lutte contre les discours discriminatoires, a archivé la chanson et alerté les autorités le 28 juin.
Deux plaintes déposées contre Mila
L’avocat Ismaël Meziti, représentant la Ligue des juristes pour la paix, a saisi le parquet suite à l’alerte de Tajmaât. Une autre plainte a été déposée par le Collectif contre l’islamophobie en Europe (CCIE) concernant la participation de Mila à un Space sur X, le 17 mai dernier. Des propos haineux auraient été tenus lors de cet échange audio, impliquant également le militant Jérémy Yoni Ajzenberg.
Mila dénonce une garde à vue injustifiée
De son côté, Mila conteste les accusations et affirme avoir simplement relayé des informations sur un individu qu’elle juge dangereux. Cet individu a, par ailleurs, porté plainte pour diffamation contre elle. Depuis 2020, Mila est régulièrement impliquée dans des controverses liées à ses publications.
🤔ça doit être la liberté d’expression 🤷🏽♂️ dès qu’il d’arabe voir musulman 🚨🚨, certaines personnes s’autorisent tout sans retenue 🚨why ??????
<>😂😂😂😂 depuis quand elle est magistrate pour juger 🤷🏽♂️, après sa condamnation elle devrait retourner à l’école 🤔, elle ne comprend même pas les mots qu’elle utilise 😂😂😂😂🤔