« Futikh » : Pape Chérif Bertrand Bassène analyse 40 ans de violence d’État au Sénégal

Dans son ouvrage « Futikh », Pape Chérif Bertrand Bassène analyse quarante ans d’histoire politique et sociale sénégalaise, en mettant en parallèle la manifestation de Ziguinchor en décembre 1982 et les affrontements de Ngor en juin 2023. L’auteur explore les thèmes de la violence d’État et des dilemmes identitaires en Casamance, questionnant la fragilité de la démocratie sénégalaise.

Un parallèle entre Ziguinchor et Ngor

L’ouvrage établit un lien entre deux événements distincts : la manifestation du 26 décembre 1982 à Ziguinchor, marquant le début de la rébellion casamançaise, et les affrontements de juin 2023 à Ngor. Bassène souligne la « violence d’État » comme point commun, illustrée par des arrestations arbitraires, des tortures et des exécutions sommaires.

La répression et la radicalisation des résistances

L’auteur décrit des scènes de répression, comme des jeunes tués à Djibanar, des manifestants victimes de la force publique à Dakar. Il analyse comment cette répression a exacerbé les tensions et créé une fracture entre l’État et une partie de la population, tant en Casamance qu’à Ngor.

Les dilemmes identitaires en Casamance

L’ouvrage explore les questions identitaires en Casamance, notamment la difficulté de concilier revendications d’autonomie et diversité culturelle. Bassène met en lumière la complexité de la situation casamançaise, où des individus d’un même groupe culturel se retrouvent dans des camps opposés.

L’État-nation et la fragilité de la démocratie

« Futikh » interroge la solidité de l’État-nation sénégalais et la fragilité de sa démocratie. L’auteur critique « l’État amnistieur » qui privilégie la paix apparente au détriment de la justice, occultant les violations des droits humains.

Un réquisitoire et un exercice de mémoire

L’ouvrage de Bassène se présente comme un réquisitoire, une interpellation et un exercice de mémoire collective. Il vise à éclairer les zones d’ombre de l’histoire récente du Sénégal et à susciter une réflexion sur l’avenir du vivre-ensemble. « Futikh » est paru aux éditions Kmanjen Productions en mai 2025.

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2 commentaires

  1. Djimuna

    Merci pour cette contribution. Nous attendons l’occasion d’acheter l’ouvrage pour rebondir. En tous les cas, félicitations pour cette effort.


  2. Lemzo

    Ce Bertrand Bassène est un piiiir vrai rebelle et un soutien actif des criminels du MFDC ! Comment peut-on comparer de simples manifestants politiques à Ngor (comme dans d’autres localités du pays) à des rebelles armés diolas qui tuent, violent et veulent diviser notre Sénégal ?? Les manifestations politiques sont courantes et parfois violentes au Sénégal, mais il n’a jamais été question de s’attaquer à des casernes militaires et des préfectures, de poser des mines, de tuer nos soldats jambaars, de revendications d’indépendance. Aucune région ni département ne le fait !! Seuls les diolas de la Casamance qui ne représentent même pas 20% de la population totale de la Casamance naturelle ont osé lever les armes contre notre État et nos institutions. Il y a les rebelles armés et les rebelles cachés comme leur gourou Sonko Sodomiseur, comme les Guy Marius Sagna, Reug Reug Bodian, Bilal Diatta, Djamil Sané, Pierre Sané, petit commissaire Sadio, Seydi Gassama, etc. Ces traîtres de la République n’ont JAMAIS condamnés leurs parents criminels du MFDC ni appelé à les combattre ni appelé à manifester contre eux. Donc ce minable connard de Bertrand Bassène et ses complices encagoulés et tapis à Dakar et dans la banlieue ne méritent qu’une seule chose : être neutralisés pour préserver notre unité nationale. Un bon rebelle est toujours un rebelle mort… Et vous verrez après le MOSS DEM…


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