Face à la circulation sur les réseaux sociaux de vidéos et d’images montrant des candidats au Brevet de Fin d’Études Moyennes (BFEM) en possession de corrigés d’épreuves, le ministère de l’Éducation nationale a publié un communiqué pour « éclairer l’opinion publique ».
Dans ce texte rendu public ce jeudi, le ministère revient d’abord sur le dispositif de sécurisation mis en place depuis 2024 pour prévenir toute fuite. « Les corrigés sont transmis par voie électronique aux Inspecteurs d’académie, progressivement et uniquement après la fin de chaque épreuve », précise le communiqué.
Les cas recensés concernent « 18 candidats à Louga et 6 à Mbour », soit 26 élèves au total, retrouvés avec « des corrigés en manuscrits et non avec les corrigés officiels qui portent le cachet de la Direction des Examens et Concours (DEXCO) ». Le ministère tient à relativiser la portée de ces incidents : ils représentent seulement « 0,012 % » des 188 151 candidats ayant composé cette année.
Ces actes ont été traités selon la réglementation en vigueur. « Ils ont été gérés, conformément aux instructions régissant l’examen, par les présidents de jury en coordination avec les Inspecteurs de l’Éducation et de la Formation (IEF) et les Inspecteurs d’académie (IA) », précise encore le ministère.
Tout en qualifiant ces cas de « faits isolés » qui « n’ont eu aucun impact sur le bon déroulement global de l’examen », le ministère de l’Éducation nationale appelle à « la responsabilité et à la prudence dans le traitement et la diffusion d’informations liées à la gestion des examens nationaux ». Il met en garde : « Toute désinformation risque de compromettre les efforts déployés pour garantir la transparence ».
Enfin, le ministère réaffirme « son engagement à faire toute la lumière sur les faits rapportés », précisant que des informations complémentaires seront données « en temps opportun, par les canaux officiels ». Car, conclut le communiqué, « moins parce que ces cas isolés de tricherie impactent le système d’évaluation, mais plutôt par rapport à notre effort d’éducation aux valeurs qui doit être l’affaire de tous ».
Des sanctions exemplaires contre les responsables qui ne peuvent être que des agents du milieu enseignant.
Même s il s agit d un cas c est grave.
Et ici on parle des cas decouverts…..SVP assumez vos responsabilités. C est un sujet public.
Les citoyens ont le droit d en parler.