Frappes imminentes au Venezuela : « Non, ce n’est pas vrai », dément Donald Trump

Le président américain Donald Trump a formellement démenti, ce vendredi, les informations circulant dans plusieurs médias concernant des frappes imminentes des États-Unis contre des installations militaires au Venezuela. Interrogé à ce sujet à bord de l’avion présidentiel Air Force One, il a affirmé qu’aucune décision n’avait été prise, rapporte l’agence Anadolu.

Selon nos informations, plusieurs médias américains, dont le Miami Herald et The Wall Street Journal, avaient fait état d’une décision de l’administration Trump de mener des opérations militaires. Celles-ci viseraient des infrastructures utilisées par le « Cartel de los Soles », un réseau de trafic de drogue que Washington accuse d’acheminer de la cocaïne vers les États-Unis. Les autorités américaines imputent la direction de ce cartel au président vénézuélien Nicolas Maduro.

Dans ce contexte de tensions, Washington a doublé la récompense offerte pour toute information menant à la capture du président Maduro, la portant à 50 millions de dollars. Une somme de 25 millions de dollars est également promise pour ses principaux collaborateurs. Ces tensions ne sont pas nouvelles, le président vénézuélien ayant déjà par le passé évoqué une menace d’invasion américaine sur fond d’accusations de laxisme dans la lutte contre le narcotrafic.

Depuis le début du mois de septembre, au moins 14 frappes ont été conduites, principalement en mer des Caraïbes et dans l’océan Pacifique, entraînant la mort de plus de 60 personnes. Des organisations non gouvernementales et des experts juridiques ont soulevé des questions sur la légalité de ces opérations au regard du droit international. Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Turk, a qualifié ces attaques d’« inacceptables » et a demandé une enquête indépendante.

De son côté, le président Nicolas Maduro a rejeté les accusations américaines, les qualifiant de « vulgaires » et « totalement fausses ». Il a affirmé que Washington cherchait à « fabriquer » une guerre contre son pays, soulignant que le Venezuela n’est pas un producteur de feuilles de coca.

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