En France, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, a qualifié la mobilisation du 18 septembre de « démonstration de force » et appelé le gouvernement à y répondre. Selon l’agence Anadolu, plus de 400 000 manifestants ont été recensés dans toute la France au cours de la matinée.
De nombreux secteurs ont été touchés par les grèves, notamment les écoles, les crèches, les piscines, les bibliothèques, les usines et les transports. 260 manifestations ont été recensées à travers le pays. Sophie Binet a dénoncé ce qu’elle appelle « la nuit sans fin du macronisme », pointant du doigt la baisse du pouvoir d’achat et le budget 2026. Elle a exigé l’abrogation de la réforme des retraites, affirmant qu’il n’y aura « pas de stabilité gouvernementale sans justice sociale ».
La syndicaliste a adressé un message au Premier ministre Sébastien Lecornu, déclarant que « c’est la rue qui doit écrire le budget » et le menaçant de « finir à la rue » si ce n’est pas le cas. Cette mobilisation du 18 septembre, née sur les réseaux sociaux sous le mot d’ordre « Bloquons tout », s’inscrit dans un contexte de contestation sociale grandissante, alimentée par la baisse du pouvoir d’achat et les mesures budgétaires pour 2026.
Des cheminots ont également marqué cette journée de mobilisation en pénétrant dans le ministère de l’Économie et des Finances à Paris. Une trentaine d’entre eux, venus principalement de la Gare de Lyon, ont scandé des slogans pour le retrait des dispositions budgétaires contestées et pour « l’honneur des travailleurs ».