Le président français Emmanuel Macron a récemment réitéré l’engagement ferme de la France en faveur d’un cessez-le-feu dans la bande de Gaza. Lors d’une déclaration à la presse à l’issue de sa visite d’État en Norvège, le chef de l’État français a souligné l’importance du rétablissement de l’aide humanitaire dans la région. « Je redis ici la nécessité d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza », a-t-il affirmé, ajoutant que la reprise de l’aide humanitaire est « absolument prioritaire ».
Les propos de Macron s’inscrivent dans la continuité de la position française, exprimée depuis plusieurs mois. Celle-ci appelle à un arrêt des attaques israéliennes et à l’acheminement sans entrave de l’aide aux civils de l’enclave palestinienne. Cette déclaration s’accompagne également d’une précision sur la cohérence de la position française à l’international : « Partout où la souveraineté, l’intégrité territoriale, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sont attaqués, nous nous exprimons et nous prenons des décisions cohérentes, de l’Ukraine à Gaza, en allant jusqu’à la question iranienne ».
Dans son intervention, le président français s’est aussi brièvement exprimé sur les tensions entre l’Iran et Israël. Il a salué « une très bonne chose » concernant le cessez-le-feu récemment annoncé par le président américain Donald Trump, tout en rappelant que « la situation demeurait très fragile ». Selon Anadolu, cette déclaration de Macron restait dans un contexte actuel de tensions croissantes.
Depuis la reprise des hostilités par Israël le 18 mars 2025, les attaques ont fait plus de 5 600 victimes palestiniennes, portant le bilan total à Gaza à plus de 56 000 morts depuis octobre 2023, majoritairement des civils, notamment des enfants et des femmes. La crise humanitaire s’aggrave malgré des cessez-le-feu déclarés, tandis que la Cour internationale de Justice a ordonné à Israël de prévenir tout acte de génocide et d’autoriser l’aide humanitaire, selon Anadolu.
De plus, la Cour pénale internationale a émis plusieurs mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens, y compris le premier ministre Benyamin Netanyahu, pour crimes contre l’humanité. Cependant, Israël continue de bloquer l’entrée de l’aide humanitaire vers Gaza, invoquant des raisons de sécurité. Le blocus a été condamné par plusieurs ONG, qui alertent sur « l’un des pires échecs humanitaires de notre génération ».
En dépit des difficultés, quelques autorisations pour le passage de l’aide humanitaire ont été accordées, mais elles demeurent insuffisantes pour répondre aux besoins urgents à Gaza. Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a affirmé qu’aucune aide ne rentrera à Gaza.