France et bases militaires en Afrique : Les recommandations d’Alioune Tine …

France et bases militaires en Afrique : Les recommandations d’Alioune Tine …

Dans un tweet sur X, Alioune Tine, fondateur d’Afrikajom Center, a souligné la nécessité pour les grandes puissances de revoir leur vision géopolitique obsolète. Il remet en question le fondement de leur conception de la puissance, déclarant que le concept westphalien est désormais dépassé.

« Les échanges entre Sonko et Melenchon expliquent bien les basculements en cours dans les relations internationales et la montée de l’idéologie souverainiste et populiste qui fait débat en Europe », déclare Alioune Tine.

Selon M. Tine, la France ne peut éviter dans le contexte africain aujourd’hui éviter la critique sur la présence des bases militaires qui sont les marques de la puissances impériale en Afrique.

« Le pragmatisme est d’anticiper le retrait des bases présentes dans les autres pays africains. Il faut tirer les leçons du Mali, du Burkina et du Niger », ajoute-t-il.

« Cela dit, aux Africains dans l’unité et solidaires doivent maintenant sortir du statut de sujet de géopolitique pour devenir à leur tour des acteurs. Si les africains ne travailleront pas pour élaborer une stratégie sécuritaire holistique, solidaire, permettant d’assurer la paix, la sécurité et le développement durable, elle va ouvrir la porte aux Grandes Puissances le soin de le faire au détriment de l’unité africaine », poursuit le fondateur d’Afrikajom Center.

2 COMMENTAIRES
  • TruthHurts

    La France doit quitter l’Afrique et c’est tout. Pourquoi l’Afrique n’est pas partie faire la même chose en France? Donc c’est dans l’intérêt de qui?
    Voilà pourquoi quand je vois des hypocrites défendre cette occupation et exploitation françaises, je me demande quel genre de dignité ils ont.
    France get the fuck outta Africa!

  • Lamine Diop

    La présence de ces forces étrangères n’on pas empêché l’arrivée et l’installation de l’islamisme radical dans la sous-région.
    Leurs départ ne changera pas grand chose.
    Seule une force d’intervention rapide africaine pourrait éradiquer ce fléau.
    Pour cela les régimes en place doivent faire place à un rajeunissement de la classe politique et à des leaders démocratiquement élus qui auront à cœur le devenir de leurs nations et de leurs places dans la sous-région.

Publiez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *