Le président français Emmanuel Macron a présenté, lors d’une visite à Douai dans le Nord, sa politique d’« écologie à la française » qui promeut une harmonisation entre les exigences environnementales et économiques. Cet événement s’est déroulé dans une usine de batteries électriques AESC, un partenariat sino-japonais, située dans la région minière du Nord. Ce site industriel, qui est en pleine expansion, devrait accueillir 900 employés d’ici la fin de l’année 2025.
Emmanuel Macron a affirmé fermement : « On ne lâchera rien », mettant en avant ce projet comme un exemple de reconversion industrielle. Il a illustré que la France a la capacité de demeurer compétitive tout en limitant ses émissions de gaz à effet de serre. Il a mentionné la création de « plus de 2 millions » d’emplois récemment, conjointement à une réduction des émissions polluantes.
Réagissant aux critiques, le Président a manifesté son agacement face à ceux qui opposent écologie et croissance économique : « Ce discours que j’entends ces dernières semaines m’énerve au plus haut point ». Il a catégoriquement rejeté l’idée selon laquelle le développement écologique freinerait l’économie, la qualifiant de « paresse » intellectuelle.
Sur le réseau social X, Emmanuel Macron a exprimé sa vision, affirmant : « On nous dit qu’il faut choisir entre croissance et écologie : nous choisissons les deux. […] Il ne faut pas revenir en arrière. Il faut de la constance ». Son intervention vient à un moment délicat pour les écologistes, après que le Parlement a récemment approuvé des mesures telles que la reprise du chantier de l’A69 et l’assouplissement des règles écologiques.
Selon l’Élysée, depuis l’année 2022, le développement de la filière des batteries électriques a permis de créer 2 200 emplois dans la région minière, rompant ainsi avec des décennies de déclin industriel. L’auteur de ce contenu, Ümit Dönmez, signale que ce déplacement intervient à deux ans de la fin du mandat d’Emmanuel Macron, période où le bilan environnemental du gouvernement est de plus en plus remis en question.
Ce texte a été lu sur le site de nos confrères d’Anadolu.