Dominique de Villepin a annoncé, le lundi 23 juin, son retour dans le paysage politique français avec le lancement d’un nouveau parti : « La France Humaniste ». Cette initiative marque son retour en tant que président d’honneur du parti.
Comme indiqué dans une interview avec Le Parisien, Villepin précise que ce mouvement se veut « un mouvement d’idées, de citoyens ». Ce parti se veut « ouvert à tous » et dispose déjà de « plusieurs dizaines d’implantations locales ». L’ancien Premier ministre met en avant sa volonté de défendre la « justice sociale et l’ordre républicain ».
Critiquant la « logique de surenchère permanente » de la politique française actuelle, de Villepin cherche à instaurer une « politique d’équilibre et de mesure ». Il espère offrir une alternative aux clivages actuels identifiés entre La France Insoumise (LFI) et le Rassemblement National (RN).
Dans son intervention, de Villepin a critiqué le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, notamment sur la gestion des OQTF (obligations de quitter le territoire français), déplorant un manque de « professionnalisme » et une « surenchère sur les plateaux télé ».
Se positionnant pour l’élection présidentielle de 2027, de Villepin ne craint pas le défi des 500 parrainages nécessaires, confiant dans les « soutiens et les encouragements » reçus. Il ambitionne de « restaurer la fonction présidentielle » en proposant un chef d’État « arbitre » et « garant des institutions ».
Pendant l’été, le parti sera dirigé par Benoît Jimenez, maire UDI de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), avec une promesse d’adhésion gratuite. L’information a été rapportée par le site de nos confrères d’Anadolu, montrant l’implication de Villepin dans la recherche d’une nouvelle approche politique en France.