France : Dissolution des Groupes ‘Jeune Garde’ et ‘Lyon Populaire’ Confirmée

Les décrets ordonnant la dissolution des groupes « la Jeune Garde » et « Lyon Populaire » ont été signés ce jeudi matin en conseil des ministres. L’information a été partagée par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau sur le réseau social X, comme l’a rapporté Anadolu.
En revanche, malgré le processus de dissolution initié, le « Collectif Urgence Palestine » n’a pas été dissous ce jeudi. Retailleau a accusé ces organisations de « provoquer à des agissements violents contre les personnes », souvent suivis d’effets tangibles.
Lors de la conférence de presse qui a suivi le conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a expliqué que ces dissolutions illustrent la volonté de l’État d’interdire les rassemblements incitant à la violence. Elle a souligné que les groupes dissous partagent des « méthodes d’entraînement au combat » et « prônent la violence dans le combat politique ».
Sophie Primas a ajouté : « Quelle que soit l’origine politique de ces regroupements, le ministre de l’Intérieur est déterminé à les dissoudre », tout en confirmant que « d’autres dossiers sont instruits ».
Suit à cette décision, le député Raphaël Arnault, également porte-parole de la Jeune Garde, a annoncé son intention de saisir le Conseil d’État pour contester la dissolution. Il a critiqué la décision du gouvernement, dénonçant une action influencée par le Rassemblement National (RN).
Le député Thomas Portes a déclaré son soutien au collectif de Raphaël Arnault, affichant sa « fierté de siéger à côté de son fondateur ». Il a vivement critiqué Bruno Retailleau, affirmant que ce dernier « s’attaque aux voix antifascistes mais protège les nazis ».
Thomas Portes a conclu : « Le camp des racistes et de la haine sera combattu partout. Dissolution ou pas, la Jeune Garde vivra. » Ce déroulement des événements a été relaté par Anadolu, soulignant la controverse que suscite cette décision.