France : Début des auditions concernant les violences à l’école catholique

France : Début des auditions concernant les violences à l’école catholique

Le jeudi 20 mars 2025 a marqué le début des auditions par la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les écoles privées catholiques en France. Ces auditions portent sur le contrôle effectué par l’État face aux violences à l’école, notamment après le scandale médiatique lié à Notre-Dame de Bétharram.

Alain Esquerre, qui dirige le collectif des victimes de Notre-Dame de Bétharram, a ouvert ces témoignages. Les représentants des victimes ont décrit les violences subies depuis des décennies ainsi que le silence ayant dominé dans ces établissements sous contrat avec l’État.

Paul Vannier, député de La France Insoumise et co-rapporteur de la commission, a déclaré que les auditions visent à identifier des défaillances dans le contrôle étatique. « Notre objet est de venir identifier d’éventuelles défaillances » a-t-il précisé, espérant que cela permettra de proposer des solutions pour éviter de futurs scandales.

Bernard Lafitte, ancien élève d’un établissement catholique, a évoqué la difficulté de parler des abus subis, illustrant un tabou profond autour de ces événements. Son témoignage a été complété par Didier Vinson et d’autres représentants, qui ont dénoncé le caractère systémique de la violence dans ces écoles.

Évelyne Le Bris, du Bon Pasteur d’Angers, a évoqué l’absence de contrôle de l’État et les sévices subis par les élèves. Constance Bertrand a déploré l’inaudibilité des enfants lors des rares contrôles académiques, affirmant que les écoles cherchaient à préserver leur réputation.

Ixchel Delaporte, pour les victimes de Riaumont, a accusé les institutions publiques de ne pas avoir réagi malgré les nombreux signalements d’abus.

D’après le député Paul Vannier, les travaux de la commission devraient permettre une amélioration du traitement et de la prévention des violences dans le cadre scolaire. « Nous commençons, aujourd’hui, nos auditions par celles des collectifs de victimes » a-t-il fait valoir.

À ce jour, 152 plaintes ont été déposées pour des faits survenus entre les années 50 et 2000. Un individu a été mis en examen pour des violences graves.

N’oublions pas que ce texte provient de l’agence Anadolu et a été adapté pour le contexte sénégalais.

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