Dix personnes comparaissent cette semaine devant la justice à Paris dans une affaire de cyberharcèlement visant Brigitte Macron. L’épouse du Président français a déposé une plainte concernant la diffusion en ligne, depuis plusieurs années, d’une rumeur infondée prétendant qu’elle serait « née homme ».
Lors des premières audiences, la défense des prévenus a mis en avant les principes de « liberté d’expression » et d’« humour ». Selon les informations de l’agence Anadolu, les avocats ont plaidé le droit à la satire et à la critique sur internet, affirmant que leurs clients n’ont fait qu’exercer leur liberté. Les messages en cause sont qualifiés par la partie plaignante de harcèlement ciblé, portant atteinte à son genre et à sa vie privée.
Pour sa part, Brigitte Macron soutient que cette campagne constitue une violation grave de sa dignité et représente un danger pour sa sécurité. Cette procédure s’inscrit dans un contexte judiciaire plus large autour de la protection de sa vie privée et de la lutte contre les fausses informations la ciblant.
En France, deux femmes ont déjà été reconnues coupables de diffamation pour avoir propagé cette même rumeur. Parallèlement, une procédure en diffamation a été engagée aux États-Unis par le couple présidentiel français à l’encontre de l’influenceuse américaine Candace Owens, qui est accusée d’avoir participé à la diffusion de ces allégations.
