France : Création d’une commission pour évaluer l’aide publique au développement
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La France a pris la décision de mettre en place une commission dédiée à l’évaluation de son aide publique au développement. L’annonce a été faite par Jean-Noël Barrot, le ministre français des Affaires étrangères, lors de sa participation à l’émission « Le Grand Rendez-vous » sur Europe 1/Cnews/Les Echos. Barrot a précisé qu’il avait signé un décret à cet effet il y a plusieurs jours.
Cette nouvelle commission entreprendra une évaluation « projet par projet ». Selon les propos du ministre, l’objectif est de veiller à ce que les interventions soient dans « l’intérêt direct ou indirect des Français ». Jean-Noël Barrot a souligné que les projets de l’Agence française de développement (AFD) profitent largement aux entreprises françaises.
Le chef de la diplomatie française a expliqué que cette nouvelle instance renforcera l’évaluation en lien avec les parlementaires, pour garantir que l’aide publique sert les intérêts de la France. « Nous avons déjà des mécanismes d’évaluation rigoureux, notamment le Parlement », a-t-il ajouté.
L’Agence française de développement est active sur cinq continents, finançant des projets dans 115 pays à travers un réseau important, comprenant 85 agences et 17 directions régionales. En 2021, ses engagements financiers s’élevaient à 12,15 milliards d’euros.
Par ailleurs, l’ex-président américain Donald Trump avait annoncé récemment la fermeture de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Cette décision a ravivé le débat en France sur l’opportunité de l’aide publique au développement (APD).
Le député Guillaume Bigot du Rassemblement national a exprimé sa volonté d’un « moratoire immédiat » sur l’APD. Il a présenté son rapport sur le sujet à l’Assemblée nationale en octobre, selon Anadolu, d’où ce texte est librement adapté.
Merci beaucoup pour ce coup de pouce.
La meilleure façon de nous aider c’est de couper le cordon ombilical qui suce notre force vitale.
Pendant que vous y êtes embarquez vos centres d’intérêts culturels et vos radios.
Le Sénégal doit désormais refuser d’accepter une quelconque aide venant de vous.
Le Sénégal doit désormais nationaliser toutes les structures françaises et vous interdire de créer quoique ce soit au Sénégal.