Le président Emmanuel Macron a dirigé ce lundi matin à Paris les cérémonies marquant le 107e anniversaire de l’Armistice de 1918. Selon les informations rapportées par l’agence Anadolu, plusieurs hommages ont été rendus aux morts pour la France, notamment aux Invalides et sous l’Arc de Triomphe.
La journée a débuté à 10h05 à l’Hôtel des Invalides, où le chef de l’État a dévoilé une plaque commémorative. Cet hommage était dédié aux Alsaciens et Mosellans, surnommés les « Malgré-nous », qui ont été incorporés de force dans l’armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale suite à l’annexion de leurs territoires. Cette action concrétise un engagement pris le 2 février dernier lors des commémorations de la Libération de Colmar.
Le programme s’est poursuivi près des Champs-Élysées, devant le Grand Palais. Emmanuel Macron y a déposé une gerbe, avant une sonnerie aux morts et une minute de silence. Il a ensuite fleuri la statue de Georges Clemenceau, figure de la victoire française de 1918. Les commémorations se sont achevées sous l’Arc de Triomphe, sur la tombe du Soldat inconnu, où la maire de Paris, Anne Hidalgo, a également déposé une gerbe.
Ces cérémonies s’inscrivent dans une tradition bien établie. Chaque 11 novembre, la France honore ses combattants, une journée initialement dédiée à la signature de l’armistice de 1918. Selon nos informations, une loi adoptée en 2012 a élargi la portée de cet hommage à l’ensemble des personnes, civiles et militaires, reconnues « mortes pour la France », quel que soit le conflit.
L’Élysée a mis en avant la participation de la jeunesse aux commémorations sur l’ensemble du territoire. Le chef d’État-Major des Armées, Fabien Mandon, a d’ailleurs souligné sur le réseau social X que « jour après jour, la jeunesse reprend le flambeau et se mobilise pour porter les idéaux français de liberté, d’égalité et de fraternité ». Par ailleurs, l’ancien président Nicolas Sarkozy, bien que traditionnellement convié, n’a pas assisté à la cérémonie.
