Formation des cadres au Sénégal : Cheikh Konaté à l’UGB rappelle que « qui rate son éducation, rate son développement »

L’Université Gaston Berger de Saint-Louis est, depuis le mercredi 15 octobre, le cadre de la session annuelle de la Commission Consultative Permanente sur la Formation des Cadres (CCPFC). Cette rencontre, qui s’étendra sur quatre jours, s’inscrit dans le cadre du programme 2025 de la Conférence des Ministres en charge de la Jeunesse et des Sports de l’espace francophone (CONFEJES).

L’objectif principal de cette session est d’appuyer les États et gouvernements membres dans la formation de leurs cadres. Selon nos informations, l’édition de cette année met un accent particulier sur la formation des Directeurs d’Instituts à la Récréologie, une discipline axée sur les sciences du loisir. Les travaux visent à améliorer le positionnement stratégique des instituts nationaux de jeunesse et de sport pour répondre aux besoins actuels en matière de formation au loisir.

Lors de la cérémonie d’ouverture, Gin-Clord Samba Samba, Conseiller Technique Sport et représentant du Secrétaire général de la CONFEJES, a rappelé la mission de l’organisation. « Nous avons mandat et vocation d’accompagner les directeurs des Instituts de Jeunesse et de Sport de l’espace francophone, qui se retrouvent, qui se rencontrent ensemble afin d’harmoniser le curricula d’enseignement », a-t-il déclaré, tel que rapporté par Sud Quotidien. Il a souligné la place croissante du loisir dans la société, justifiant le focus sur la récréologie : « Nous voulons des loisirs alors il faut former les cadres pour qu’ils puissent avoir de la matière pour former les jeunes en matière de loisirs ».

Présent pour partager son expérience, Cheikh Konaté, président honoraire du Réseau des Instituts, a salué une initiative qui existe depuis plus de deux décennies. Il a mis en avant l’importance du partage d’expériences entre les différents pays membres qui font face à des problématiques de jeunesse similaires. « La jeunesse aujourd’hui c’est le même problème, donc nous partageons les mêmes réalités, et donc on va prendre ensemble des dispositions pour pouvoir vraiment les former, parce que qui rate son éducation, vraiment rate son développement », a-t-il expliqué.

De son côté, le Professeur Assane Diakhaté, directeur de l’UFR des Sciences de l’Éducation, de la Formation et du Sport (SEFS) de l’UGB, a exprimé la satisfaction de son département d’accueillir cet événement majeur pour la formation des cadres sportifs et de la jeunesse au sein de l’espace francophone.

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Un commentaire

  1. Une appréciation qui est loin d’être réel

    L’éducation n’a aucun rapport avec le développement personnel


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