En campagne ce vendredi dans le département de Dakar, Ousmane Sonko a fait une halte à Ngor, où il a abordé deux thèmes majeurs : la pêche et le foncier. À cette occasion, la tête de liste de la coalition Pastef a annoncé une mesure phare qui sonne comme un « cadeau de Noël » pour les habitants : la restitution du terrain en litige avec la gendarmerie, un dossier qui avait engendré de violents affrontements, causant la perte d’une vie humaine.
Sur la pêche, Sonko a évoqué les avancées réalisées sous la direction du Président Bassirou Diomaye Faye: :
« De Soumbédioune à Ngor, en passant par Ouakam et Yarakh, vous avez vu ce qu’il a fait pour le secteur de la pêche. Grâce à ces efforts, la pénurie de poisson est derrière nous. Je demande aux pêcheurs de se remobiliser, car la pêche, à elle seule, peut contribuer au développement économique du pays, surtout si elle est accompagnée d’autres secteurs stratégiques ».
Concernant les problématiques foncières, un enjeu sensible dans la région, Sonko a promis une gestion équitable :
« Ces litiges fonciers sont nombreux et préoccupants, mais je m’engage à les résoudre avec justesse et équité, toujours sous la direction de Bassirou Diomaye Faye ».
En revenant sur le terrain de 6 000 m² au cœur du conflit avec la gendarmerie, M. Sonko a déclaré avoir personnellement œuvré pour que le chef de l’État en ordonne la restitution aux habitants de Ngor :
« Après discussions avec leurs représentants, j’ai estimé qu’un tel terrain, qui a coûté la vie à un homme, ne valait pas un tel drame. Puisqu’une école y sera construite, un projet utile pour la communauté, ce terrain doit revenir à Ngor. »
Toutefois, Sonko a insisté sur la nécessité de renforcer la sécurité dans la localité, en suggérant l’établissement d’une brigade de gendarmerie pour garantir la tranquillité des habitants.
En dernière analyse, Ousmane Sonko a exhorté les citoyens à accorder une majorité écrasante à sa coalition lors des législatives :
« Les détournements, les manœuvres frauduleuses, et les injustices, c’est fini au Sénégal. Mais pour que ce changement s’opère, nous avons besoin d’une majorité solide à l’Assemblée nationale ».