Le gouvernement du Cap-Vert et l’Union européenne (UE) ont officialisé un nouvel accord de financement visant à soutenir les réformes structurelles de l’archipel. Ce programme d’appui budgétaire, signé à Praia, porte sur une enveloppe non remboursable de 20 millions d’euros destinée à des investissements stratégiques.
La signature de cet accord, intervenue le week-end dernier entre le vice-Premier ministre capverdien, Olavo Correia, et l’ambassadrice de l’UE, Sylvie Millot, marque une nouvelle étape dans la coopération bilatérale. Selon les précisions relayées par l’Agence Afrique, ce financement triennal cible prioritairement les secteurs de la transition énergétique, du numérique, de l’inclusion sociale et du développement économique. Pour Olavo Correia, ce décaissement témoigne de la confiance des partenaires européens envers la gestion de l’État capverdien, notamment le respect des critères de bonne gouvernance et de transparence dans l’utilisation des ressources publiques.
Au-delà de cet appui direct, les autorités capverdiennes rappellent que le pays bénéficie d’un cadre de financement plus large. Le vice-Premier ministre a souligné que le Cap-Vert dispose d’une enveloppe globale d’environ 400 millions d’euros, pré-accordée par l’UE via les initiatives Global Gateway et Team Europe. Ces fonds sont fléchés vers des infrastructures majeures, notamment la modernisation des ports de São Vicente, Santo Antão et Palmeiras, ainsi que l’accélération de la transition numérique.
De son côté, l’ambassadrice Sylvie Millot a réaffirmé l’engagement de l’Union européenne à accompagner les politiques publiques de l’archipel. Elle a indiqué que ce nouveau soutien de 20 millions d’euros permettra de consolider les acquis des programmes précédents, en mettant un accent particulier sur la protection sociale et la réforme du secteur de l’électricité, au bénéfice direct des populations capverdiennes.
