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Finale CLAF 2024 : Thiatou Yarakh a suscité une immense frustration en refusant de se battre

Finale CLAF 2024 : Thiatou Yarakh a suscité une immense frustration en refusant de se battre

La lutte sénégalaise avec frapper a été au centre d’une grande déception ce dimanche lors de la finale du Championnat de Lutte Avec Frappe (CLAF) organisé par Gaston Production, à l’Arène nationale.

Les amateurs attendaient avec impatience le combat opposant Doudou Sané à Thiatou Yarakh. Malheureusement, ce dernier a suscité une immense frustration en refusant de se battre, trahissant ainsi ses supporters et les passionnés venus en masse.

Thiatou Yarakh a manqué à plusieurs obligations importantes de la lutte avec frappe. Il s’est présenté en tenue de ville, casquette bien vissée sur la tête, ignorant l’importance de l’uniforme traditionnel de lutte. De plus, il a refusé de réaliser les pas de danse rituels, appelés « Bakk », qui sont essentiels pour de nombreux amateurs et font partie intégrante du spectacle, sport culturel et traditionnel.

D’ailleurs, de nombreux amateurs se contentent de cette chorégraphie (Entrée et Bakk), avant de rentrer chez eux et de renoncer à poursuivre le reste du programme.

La préparation mystique, bien que minoritaire dans son impact, constitue également un élément fondamental des valeurs culturelles de la lutte avec frappe. Thiatou Yarakh a également négligé cette séquence, ajoutant à la liste de ses manquements.

Le point culminant de la déception a été lors du face-à-face entre les lutteurs, où Thiatou Yarakh a montré un manque de respect flagrant envers son adversaire, Doudou Sané. Ses cinq sorties délibérées, synonymes de disqualification, ont laissé les spectateurs furieux, surtout après avoir payé cher pour assister à ce combat.

Thiatou Yarakh, qui aurait  du ne pas descendre dans l’arène pour continuer son bras de fer avec le CNG, pour éviter cette tache dans son CV, a même eu l’audace de réclamer un autre combat contre Doudou Sané avec une meilleure rémunération, ce qui a amplifié l’indignation générale.

Le promoteur Makane Mbengue, ainsi que le CNG, devront prendre des mesures appropriées pour prévenir de futures infractions.

Le monde de la lutte espère que des actions seront entreprises pour préserver l’intégrité et le respect de ce sport traditionnel, essentiel à l’identité culturelle du Sénégal.

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