Farba Ngom, entre la prison et l’hôpital : Le juge opte pour le Pavillon spécial, sans ouvrir la porte de la liberté

Dans l’affaire Farba Ngom, le président du Collège des juges d’instruction financiers a refusé la demande de mise en liberté provisoire introduite par les avocats de l’ancien député, tout en confirmant son transfèrement au Pavillon spécial.

Dans son ordonnance datée du 12 septembre, rapporte Libération, le magistrat rappelle qu’« il est établi comme résultant des dispositions de l’article 129 du Code de procédure pénale que la demande de mise en liberté provisoire peut être demandée à tout moment par l’inculpé ou son conseil ».

Inculpé depuis le 27 février 2025 pour « escroquerie portant sur des deniers publics » et placé sous mandat de dépôt, Farba Ngom avait sollicité, le 25 août, sa libération pour raisons médicales.

Mais le juge s’appuie sur l’article 40 du Code de procédure pénale pour préciser que la mainlevée d’un mandat de dépôt n’est envisageable que « si surviennent des considérations sérieuses, comme le remboursement, le cautionnement de l’intégralité du manquant, ou un rapport médical concluant à l’incompatibilité de l’état de santé du détenu avec le maintien en détention, même dans un centre hospitalier ».

Or, souligne le magistrat, « l’incompatibilité de l’état de santé de Mouhamadou Ngom dit Farba avec la vie carcérale ne peut être étendue à un centre hospitalier, les experts commis s’étant abstenus de le soutenir ».

En conséquence, conclut-il, « la détention de Mouhamadou Ngom dit Farba dans un centre hospitalier est la réponse appropriée pour sa meilleure prise en charge sanitaire au stade actuel de la procédure ».

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