L’entreprise Djoloff Relax Déco organise, du 11 au 13 décembre, une exposition majeure à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD) pour valoriser l’expertise locale en matière d’ameublement. Cet événement, soutenu par les autorités consulaires, vise à démontrer la capacité des artisans sénégalais à rivaliser avec les importations et à poser les jalons d’une véritable industrie nationale du bois.
Cette initiative, qui a vocation à devenir un rendez-vous annuel, sert de vitrine pour sensibiliser sur l’importance de la consommation locale. Pour Abdoulaye Sow, président de la CCIAD, cette exposition marque un tournant décisif pour la filière. Il a souligné que cette démarche s’aligne parfaitement avec la vision de souveraineté économique défendue par le Président Diomaye Faye à travers l’Agenda Sénégal Horizon 2050. « Si nous voulons développer notre tissu économique, il faudra soutenir et surtout consommer nos productions locales », a-t-il affirmé, invitant l’État à privilégier les entreprises nationales dans l’attribution de la commande publique.
Forte de vingt années d’expérience, Fatou Bintou Thiam, directrice commerciale de Djoloff Relax Déco, a insisté sur la qualité des matériaux utilisés, notamment les bois nobles provenant de la Casamance. Selon elle, « Le Sénégal peut produire un mobilier d’exception, confortable, durable, élégant et porteur d’identité ». Les pièces exposées, alliant design moderne et technique artisanale, illustrent cette ambition de proposer des meubles qui racontent une histoire, au-delà de leur simple fonction utilitaire.
Le secteur s’organise également pour mieux porter ces revendications, comme en témoigne la récente création de l’Union patronale des menuisiers du Sénégal. L’objectif est de fédérer les forces pour bâtir une industrie compétitive capable d’exporter. Les professionnels réclament une meilleure représentativité dans les marchés publics, arguant qu’ils possèdent les compétences requises pour livrer des ouvrages certifiés. À titre d’exemple, Djoloff Relax a participé à la rénovation des locaux de la CCIAD, prouvant ainsi la viabilité et la qualité du « Made in Sénégal ».

C’est le moment pour l’état de bien reflechir aux doléances des hommes de metier
Pourquoi interdire klk fois l’importation de l’oignon, du sucre et de beaucoup d’autres choses venant de l’extérieur c’est la meme chose pour que l’état décrète la fin dé l’importation de toutes constructions préfabriquées pouvant être réalisée au Sénégal par des Senegalais je donne l’exemple des charpentes des stades, les structures du BRT et beaucoup d’autres choses car je vois des entreprises appartenant à des etrangers allaient commander chez eux beaucoup de chose que les Senegalais ( parmi lesquels moi même avec beaucoup d’expérience étrangère )sont capables de faire
Maintenant il faut faire revenir :
* le délit de chèque sans provision
* Il faut qu’il soit un délit le fait de détourner l’argent des chantiers (etatique ou privé) et surtout s’il s’agit de l’argent d’une personne ou d’une société établie en dehors du Sénégal
A tout le monde et aux autorités de developper ces propositions