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Euro : Pour Joachim Löw, l'Allemagne n'est «pas traumatisée» par l'Italie

Joachim Löw est longuement revenu ce mardi sur le quart de finale de l’Allemagne contre l’Italie, samedi (19h00 GMT). Malgré un historique défavorable contre la Nazionale, le sélectionneur assure que son équipe «n’a pas peur»

Avant de répondre à la première question de sa conférence de presse, mardi à Evian, Joachim Löw s’est fait servir un expresso et le geste a donné le ton : durant les quarante minutes que le sélectionneur a passées au micro, il a été essentiellement question de l’Italie, l’adversaire de l’Allemagne en quart de finale de l’Euro, samedi, à Bordeaux.

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«C’est du vieux café et nous, nous préférons un expresso très frais»

La Nazionale est un adversaire maudit pour la Mannschaft, qui ne s’est jamais imposée face à elle en tournoi et a même subi deux éliminations en demi-finale ces dix dernières années (Coupe du monde 2006 et Euro 2012). Mauvais signe ? Löw a en tout cas balayé les mauvais présages. «Nous ne sommes pas traumatisés par l’Italie, a assuré l’entraîneur. Il y aura samedi de nouvelles conditions, d’autres équipes, il est inutile de regarder le passé. C’est du vieux café et nous, nous préférons un expresso très frais».

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Un peu plus tard, il a encore assuré : «Nous n’avons pas peur. J’ai un sentiment très positif».

Les Allemands savent néanmoins que la tâche sera délicate. Lundi soir, Löw n’a pas manqué une miette de la leçon italienne face à l’Espagne (2-0) et ce qu’il a remarqué lui laisse entrevoir un match «très difficile» : «Nous avons vu comment ils défendent, parfois avec 9 ou 10 joueurs. Ils ne laissent pas d’espaces à l’adversaire. Même une bonne équipe comme l’Espagne n’a pas trouvé les solutions».
 «Elle est très forte pour jouer vers l’avant»
Mais le sélectionneur allemand ne réduit surtout pas l’Italie à du catenaccio : «Cette équipe ne se contente pas de défendre. Elle est aussi très forte pour jouer vers l’avant. Personne ne parlait de l’Italie avant le tournoi et ne croyait qu’elle jouerait un rôle ici. On a dit qu’ils étaient trop vieux, qu’ils se concentraient sur la défense, mais ce n’est pas la réalité. Il y a des joueurs de top niveau, expérimentés, un noyau qui joue à la Juventus. C’est une meilleure équipe qu’en 2008, 2010 ou 2012».

Löw a indiqué se méfier particulièrement de De Rossi, un joueur «très intelligent qui crée l’équilibre de l’équipe», alors que «Pellè ouvre des espaces devant».

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