Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a été reçu ce vendredi à la Maison-Blanche par le président américain Donald Trump. Lors de cette rencontre, M. Orban a annoncé l’entrée des relations entre la Hongrie et les États-Unis dans ce qu’il a qualifié d’« âge d’or », marquant une nouvelle étape dans leur coopération bilatérale. Les discussions ont principalement porté sur la guerre en Ukraine et les enjeux énergétiques de la Hongrie.
Selon des informations rapportées par l’agence Anadolu, Viktor Orban a affirmé que l’objectif de sa visite était d’« ouvrir un nouveau chapitre » dans les relations entre les deux nations. Il a attribué à l’administration précédente la détérioration des liens, déclarant à Donald Trump : « Vous avez rétabli le niveau de relations d’autrefois. Vous avez réparé ce qui avait été mal fait ». Le dirigeant hongrois a ajouté : « Nous sommes donc aujourd’hui en bonne position pour ouvrir un nouveau chapitre, disons, un âge d’or entre les États-Unis et la Hongrie ».
Concernant le conflit en Ukraine, le Premier ministre hongrois a souligné une divergence d’approche avec la majorité des pays européens. « Les seuls gouvernements favorables à la paix sont celui des États-Unis et la petite Hongrie en Europe. Tous les autres préfèrent poursuivre la guerre », a-t-il déclaré. Interrogé par Donald Trump sur les chances de victoire de l’Ukraine, Viktor Orban a répondu qu’« un miracle peut toujours se produire ».
L’approvisionnement énergétique de la Hongrie a également été un point central des échanges. M. Orban a rappelé la forte dépendance de son pays au gaz et au pétrole russes, acheminés par gazoducs. « Les gazoducs ne sont pas une question idéologique ou politique, c’est une réalité physique, car nous n’avons pas de ports », a-t-il expliqué, précisant que 90 % des foyers hongrois sont chauffés au gaz. Sur ce point, selon nos informations, Donald Trump a déjà envisagé d’accorder une dérogation à la Hongrie concernant les sanctions sur le pétrole russe. Le président américain avait justifié cette position en raison de la situation géographique du pays, affirmant qu’il était « très difficile pour lui (Viktor Orban) d’obtenir du pétrole et du gaz ailleurs ».
