Une véritable chienlit règne à l’Assemblée nationale. Son bureau vient de rejeter mercredi la liste présentée par Aïda Mbodj au détriment de celle de Modou Diagne Fada qui reste désormais président du groupe parlementaire, les libéraux et démocrates.
Et les dispositions de l’article 22 du règlement intérieur, dit-on, ont été brandies pour rétablir Fada dans ses droits.
Ainsi le président du conseil départemental de Kébémer et ses amis frondeurs obtiennent provisoire une victoire face au Pape du Sopi. En attendant que la lettre de Me Abdoulaye Wade qui a martelé que Fada ne représente plus le mandat du Pds à l’Assemblée nationale parvienne à Moustapha Niasse. En attendant également que le Conseil constitutionnel soit saisi pour donner son avis sur la question.