Le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle et Technique, Moussa Ndiekk Sarré, a présidé, ce lundi 8 septembre 2025 à Ziguinchor, la cérémonie de lancement du Fonds d’amorçage du Projet de Formation Professionnelle et d’Insertion (PFPI). Doté de 1,8 milliard FCFA grâce à l’appui de la Fondation Mastercard, ce dispositif vise à financer les projets entrepreneuriaux et d’auto-emploi des jeunes Sénégalais de 18 à 35 ans.
« Cet événement ne se résume pas à une simple cérémonie officielle. Il reflète une vision nationale, portée par l’agenda international de transformation Vision Sénégal 2050, qui place le capital humain au cœur de notre stratégie de développement », a déclaré le ministre.
Le PFPI ambitionne, d’ici 2028, d’accompagner 100 000 jeunes vers un emploi décent et durable, en s’appuyant sur la formation professionnelle, l’apprentissage et l’entrepreneuriat. Le projet, mis en œuvre par EDC-Sénégal, couvrira les 14 régions du pays et bénéficiera à plus de 181 000 jeunes, dont 70 % de femmes et 5 % de personnes en situation de handicap.
« Nous faisons le pari de l’ambition et de l’inclusion. Déjà, 62 725 jeunes sont inscrits et les résultats sont encourageants. Le Fonds d’amorçage de 1,8 milliard FCFA est conçu comme un tremplin pour leur donner les moyens de démarrer ou de développer leurs projets dans des secteurs stratégiques comme l’agriculture, l’économie verte, le numérique et l’innovation », a ajouté Moustapha Ndiekk Sarré.
Au-delà du financement, le dispositif entend offrir un accompagnement structuré : mentorat, formation en entrepreneuriat et en leadership, suivi personnalisé. « Chaque jeune bénéficiaire sera guidé de l’élaboration de son projet jusqu’à sa mise en œuvre. Notre ambition est de créer un écosystème entrepreneurial durable, capable de faire émerger des entreprises solides et innovantes », a souligné le ministre.
Le projet prévoit également des investissements dans les infrastructures et les compétences, avec la création et la modernisation de 14 centres d’excellence répartis sur l’ensemble du territoire. « Ces centres permettront de promouvoir l’alphabétisation à l’ère numérique et de renforcer la compétitivité de nos jeunes », a conclu Moussa Ndiekk Sarré.