Né aux Hlm, El Hadji Fall Diouf dit Elage Diouf commence à développer une passion pour la musique en 1992. Il se rendait au Centre Culturel Blaise Senghor pour apprendre le « Djembé ». Pendant deux, trois ans, il n’a fait que ça.
Suite à cet épisode, Elage Diouf intègre le groupe « Dougoufane » en même temps que son frère Karim Diouf. En 1996, sa vie artistique prend une nouvelle tournure. Avec son nouveau groupe du nom d’ « Africa Diamono Ballet », il rallie le Canada. Un voyage qui ne devait pas durer plus de deux mois mais le destin en a décidé autrement.
Mais ce parcours n’a pas été une promenade de santé. Loin de là. En effet, Elage Diouf a galéré. « Ouais, j’ai galéré », reconnait-il dans les colonnes de l’Observateur. « Je n’avais pas de quoi me payer le ticket car pour quitter les HLM et me rendre au centre culturel Blaise Senghor. Je marchais », se remémore le chanteur sénégalais.
Mais de galère, El Hadji Fall Diouf veut parler de viatique « parce qu’on s’était fixé un objectif ». Aujourd’hui, il vit de son art. Elage Diouf qui connait un franc succès depuis la sortie de son album « Aksil » est un homme comblé qui, tout de même, n’a pas perdu son humilité. « Toutefois, je reste humble. Je garde les pieds sur terre », tempère-t-il.
Coté jardin, le chanteur sénégalais basé au Québec révèle qu’il est marié à une Québécoise avec qui il a deux enfants. A la question de savoir s’il n’est pas tenté par une sénégalaise, l’auteur de « Damala nop » répond : « J’ai toujours nourri l’idée de la monogamie en moi…».