Le parti DUNDU a publié un communiqué pour démentir les informations parues dans le journal Libération, accusant son président, Madana Kane, d’être impliqué dans une affaire de commissions occultes liées à l’opération Sukuk. DUNDU qualifie l’article de « mensonger, erroné et diffamatoire ». Selon le parti, Madana Kane, ancien Directeur Général de la Banque Islamique du Sénégal (BIS), n’a jamais été interpellé par la Division des Investigations Criminelles (DIC) au sujet de commissions occultes.
Le communiqué précise que Madana Kane a été entendu par la DIC il y a cinq mois, mais uniquement pour apporter des éclairages techniques sur la structuration et le déroulement du Sukuk SOGEPA. DUNDU conteste l’interprétation faite par Libération de cette audition, affirmant qu’elle n’a aucun lien avec des commissions occultes. « Dans ce type d’opérations financières, les frais de structuration sont directement versés à des acteurs agréés et validés par l’émetteur ainsi que par les instances de régulation », explique le communiqué. Le parti dénonce également la propagation de ces accusations sur les réseaux sociaux et dans certains médias, qui aurait conduit à des amalgames, notamment l’affirmation selon laquelle Madana Kane aurait reçu un virement de 50 milliards. DUNDU précise que « ledit virement a été effectué sur le compte de l’État du Sénégal logé à Ecobank ». Le parti, soucieux de défendre la réputation de son leader, dénonce une « volonté manifeste de nuire » et rappelle le parcours de Madana Kane au Sénégal et à l’international. DUNDU annonce enfin son intention d’engager des poursuites judiciaires. « Connus pour défendre l’intégrité et la réputation de leur leader, les responsables de DUNDU dénoncent une « volonté manifeste de nuire » et rappellent que Madana Kane jouit d’une réputation solide au Sénégal comme à l’étranger », précise la source « Kawtef » du texte original.



