Diomaye Face A La Presse : Ces Critiques Qui Sortent Du Format
Suite à la première conférence de presse du président Bassirou Diomaye Faye, plusieurs critiques ont émergé, notamment de la part de certaines corporations et leaders de secteurs, qui ont exprimé leur mécontentement quant à l’absence de mention de leurs domaines spécifiques.
Ces critiques semblent ignorer le format de la conférence de presse, où le chef de l’État est principalement là pour répondre aux questions des journalistes présents, et non pour aborder exhaustivement tous les sujets de la nation.
Dans ce type de format, les journalistes posent des questions directes au président, qui doit alors répondre de manière succincte et ciblée. Cela signifie que certaines préoccupations peuvent ne pas être abordées si elles ne font pas l’objet de questions spécifiques.
Les critiques auraient donc dû comprendre que la priorité est donnée aux questions posées par les journalistes, plutôt qu’à une revue exhaustive de tous les secteurs.
Contrairement à un face à face voire une conférence de presse, l’adresse à la Nation permet au chef de l’État de choisir les sujets qu’il souhaite aborder. Dans ce contexte, il est plus approprié de critiquer les omissions ou les choix thématiques du président. Cependant, les critiques concernant la conférence de presse révèlent une méconnaissance de son format et de ses contraintes.
Les râleurs auraient pu prendre contact avec la presse accréditée au Palais, ce jour-là, dont la liste a été rendue publique 24 H à l’avance, pour s’assurer que leurs préoccupations soient relayées et prises en compte lors des interactions avec le président.
Cela pourrait permettre de mieux comprendre et d’adresser les attentes des différents secteurs de la nation dans les discours et interventions du président.
D’ailleurs, à la télé ou à la radio (les sites y compris), les émissions grand format sont non seulement annoncées à l’avance, mais les responsables invitent également le public intéressé à poser des questions via leurs adresses électroniques. Cela permet une participation plus large et diversifiée, garantissant que les préoccupations des citoyens puissent être prises en compte et adressées lors des émissions.
