Didier Badji et Fulbert Sambou : « Nous voulons savoir la vérité », Pape Alé Niang
La disparition de Didier Badji et la mort de Fulbert Sambou ne sont pas encore élucidées. Même si le procureur avait ouvert une enquête. Las d’attendre, le journaliste Pape Alé Niang veut savoir la vérité.
Le journaliste d’investigation Pape Alé Niang, dépoussiérant le dossier, interpelle, sur twitter, la presse internationale qui doit s’en ouvrir au chef de l’Etat sénégalais pour en savoir davantage :
« Nous devons remettre sur la table ce dossier. Deux gendarmes qui ont servi la nation à un niveau stratégique ne peuvent pas disparaitre de la manière la plus louche , scabreuse et que l’Etat puisse garder un silence assourdissant . Par respect à leurs familles endeuillées et aux Sénégalais, nous avons le droit de connaitre la vérité ».
Didier Badji, adjudant de la gendarmerie et Fulbert Sambou, sergent de l’armée, sont deux amis originaires du village de Niomoune, département de Bignona, région de Ziguinchor. Ils sont portés disparus le 19 novembre dernier.
« Le procureur avait annoncé une enquête. Mystère et boule de gomme. Des partisans du Président comme Ameth Suzanne Camara ont déclaré qu’ils ont été liquidés. Par Qui ? Et pourquoi ? La presse internationale doit interpeller directement le Président Macky Sall . Car deux gendarmes ne peuvent disparaitre mystérieusement…. Nous voulons savoir la vérité », a t-il persiste.
Le corps de Badji a été repêché au large des côtes sénégalaises. Sambou, lui, n’est pas encore réapparu.
Et une enquête a été ouverte sur ordre du procureur de la République.
En février dernier, la famille des deux militaires, avait internalisé le dossier portant plainte contre Bah Diakhaté et Suzanne qui n’ont pas été convoqués…
Merci pape alé Niang bonne question il faut que cette affaire doit tirer au clair
Moi, je pense que ce sont ses collègues qui devaient faire ce travail au lieu de laisser PAN le faire à leur place. Un simple citoyen fait le travail que doivent faire les collègues de ces deux disparus.
On dirait que les FDS ont plus peur du régime que les manifestants.
Pire encore, ce que je n’arrive pas à comprendre: pourquoi les FDS laissent les nervis du pouvoir agir au sein de leurs rangs sans les arrêter.
Un seul élément les arrête, il sera radié ou puni. Mais tous les éléments des FDSn doivent prendre leur courage à deux mains et décident d’arrêter ces nervis du pouvoir.
Ce qui est plus grave encore, c’est la conférence de la police qui a diffusé de fausses nouvelles , qui a truqué des images contre les manifestants sans chercher à comprendre les raison des manifestations (pas de justice, ni de vérité, vols, complots, manipulations, mensonges….).
Franchement, je fais la même demande que PAN. En plus, je me demande le silence de ses collègues . Que personne ne vienne me dire la grande muette, expression bidon, car cette grande muette était devenue la grande ouverte contre les manifestant lors de la conférence de la police. Donc, les expressions bidon moom, on n’en veut pas.
Crime d’Etat au nom de la raison d’Etat !
Cette régime tyrannie est derrière tout les gens disparus cette régime criminelle est au cœur des disparus
les enquêtes doivent commencer par la disparition de ses braves forces de sécurité