Dialogue national : Les femmes quasi absentes du bureau et des commissions

La mise en place, hier, du bureau et des commissions du dialogue national n’a pas été de tout repos. Outre l’entrée en force des généraux, il faut signaler la faible représentativité des femmes et l’omniprésence des politiques.

Encore une fois, la politique était au cœur des discussions, hier, du Comité de pilotage du dialogue national. Cette fois, ce ne sont pas les mandataires des entités politiques qui s’entre-déchirent pour intégrer ladite commission, mais principalement des responsables de la société civile ainsi que des représentants des élus locaux. Ceux-ci ont tenu, coûte que coûte, à une recomposition de cette commission stratégique, objet de nombreuses convoitises.

Mécontent de la tournure que semblent prendre les événements, le coordonnateur du Forum civil, Birahime Seck, a tout simplement boudé la réunion, pour montrer son opposition. « C’est lui qui a été le plus radical par rapport à la décision de ne pas ouvrir cette commission« , raconte un interlocuteur du quotidien Enquête.

Amsatou Sow Sidibé pour le dialogue : « Le dialogue a été dévoyé de son objectif premier… »

Il faut aussi noter que cette centralité de la politique dans les discussions a fini d’indisposer certains participants dont l’académicienne Amsatou Sow Sidibé qui a, tout bonnement, décidé de claquer la porte du dialogue national, rapportent des participants. Pourtant, professeure Sidibé a toujours chanté le dialogue à travers ses différentes prises de position publique. Elle a soutenu que le dialogue a été dévoyé de son objectif premier, qui a été de se pencher sur toutes les questions qui interpellent la vie de la République.

Qu’à cela ne tienne ! Le débat sur cette lancinante question de la composition de la Commission politique a été suspendu, en attendant d’y revenir prochainement. « Nous sommes en train de voir les mécanismes pour ouvrir la Commission politique à d’autres participants. Pour le moment, on va vers un maintien de la composition actuelle, mais avec une ouverture à de nouveaux membres qui souhaiteraient y apporter leur contribution ».

Le règlement intérieur avait déjà tranché cette question, et ceux qui souhaitent y revenir vont devoir faire de nouvelles propositions au président du Comité de pilotage. Cela dit, les participants au dialogue national sont tombés d’accord sur la personne du général Mamadou Niang pour continuer à diriger ladite commission. Outre le général Niang, les autres présidents de commission ont également été choisis sans difficulté majeure. Ainsi, la Commission économique et sociale sera présidée par Baidy Agne ; Paix et sécurité par l’ancien Cemga Mamadou Sow; Environnement et cadre de vie par Rokhaya Gassama; Modernisation de l’Etat et lutte contre la corruption Zacharia Diaw; Décentralisation Seydou Nourou Ba et la Commission synthèse par Marie Angélique Savané.

Président de la Commission en charge des ressources naturelles : le choix de Big Fama contesté

Ainsi, si la plupart de ces commissions ont été dotées sans grande difficulté, il en est autrement de la Commission en charge des ressources naturelles. Ici, la proposition du président Famara Ibrahima Sagna portant sur Ousmane Ndiaye a été rudement contestée par les politiques, surtout du côté de l’opposition. Pour mettre tout le monde à l’aise, ce dernier a proposé de ne pas se présenter. L’essentiel, pour lui, étant de servir son pays quel que soit le niveau de responsabilité. Finalement, la plénière s’est rabattue pour un autre général, en l’occurrence l’ancien Cemga Abdoulaye Fall.

Par ailleurs, la réunion d’hier a également permis de mettre en place le bureau du Comité de pilotage. Un bureau peu paritaire où Aissatou Mbodj (vice-présidente) et Haby Diallo (secrétaire) sont les seules intruses. En plus du président Famara I Sagna, le bureau comporte deux autres vice-présidents (Mody Guiro et Mor Ngom), deux secrétaires hommes (Déthié Faye et Nadjirou Sall).

2 COMMENTAIRES
  • Malick Diallo

    cette dialogue national nas pas ca raison detre il fau dra aller directement a lassemblee national essaiyer de changer ce systeme pourie de lindepense pour pouvoire devoloper cette petite nation le dialogue internatiinal nous retarde est ce president arriviste apres le dialogue il nacepteras pas les conclusion il vas faire hinte aux dialogueur ce monsieur ma desu il ne respecte jamais ces engasement il nas pas de parole dhonneur ce president nous prend en otage sil change tout je vous jure il pouras eter la pouras etre jusqua la fin monde il faud quil respecte la population senegal mes ce monsieur est ma soeur se crois dejas aux paradie mes il se tronpe petetre il peux leurrer les ingnorant les gens qui aime largent facile est quelques marabouts verreux eux aussi il sont leur responsablite depuis les independance sur lechec du senegal quesce qui bien aux senegal ces les marabouts les politiciens voleurs les president voleur ou conrronpus les griots est les hauts fonctionnaire conrropus voila le senegal francement si ont dit vraie a cause de dieu soncko a raison sur eux il faudras changer ce systeme si non in ira nule part vive la republique liberez les otiges sur vous plait a bon entendeur salu a qui dire la verte sans pour autant avoire des ennemie que dieu nous protege un chef un guide ne ment jamais dieu a construit la vie dans la verite que dieu nous benissent inchalla

  • Normal

    Non, faut respecter les femmes.. Pas de resto, croissants, viennoiserie, pas plats à emporter chez soi, pas de bamboula… Même pas d’enveloppes A4 à la fin. Cruel ce Famara!

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