Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a exprimé ses inquiétudes concernant la trajectoire de la dette publique française. Dans une interview publiée ce samedi par le journal La Croix, il a alerté sur un risque d’« étouffement progressif » pour l’économie nationale, tout en précisant que le pays n’était pas au bord de la faillite.
Cette intervention survient peu après la décision de l’agence de notation Moody’s de maintenir la note souveraine de la France à AA3, mais en l’accompagnant d’une perspective négative. Selon l’agence Anadolu, M. Villeroy de Galhau a constaté que « toutes les agences de notation s’alarment de l’instabilité politique et de notre sérieux problème budgétaire ».
Selon nos informations, le poids de la dette française, qui dépasse désormais 3 000 milliards d’euros, soit 110 % du PIB, constitue une contrainte majeure. Le gouverneur a souligné que la hausse des taux d’intérêt rendait la situation « de plus en plus coûteuse », ce qui accroît la charge des intérêts de la dette et limite les marges de manœuvre budgétaires.
Ces déclarations rejoignent celles du ministre de l’Économie, Roland Lescure, qui avait appelé à un « compromis budgétaire collectif ». Les deux responsables pointent la nécessité de restaurer la crédibilité financière du pays avant que l’endettement ne contraigne l’État à des arbitrages plus difficiles. Pour François Villeroy de Galhau, le redressement passe par un effort collectif durable. « Ce n’est pas une question d’austérité, mais de sérieux budgétaire », a-t-il insisté, appelant à cesser de financer les dépenses courantes par la dette.

Moins de 5 ans après que l Afrique ai laissé la France… Elle s effondré. C triste. Tout ça par la mauvaise politique et l indiscipline de leur Macron