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Dernier jour de campagne ou quand pouvoir et opposition quémandent le pouvoir

La phase préliminaire de la Présidentielle prend fin, ce vendredi 24 février 2012 à minuit. Ainsi, tous les actes que les candidats en lice effectuent pour être élu président de la République, prennent fin. A l’heure du bilan, des candidats ont vu leur cote monter.

Des questions de personnes et de débat d’idées ont aussi rythmé cette dernière ligne droite.

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Côté jardin, le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) a  défié l’opposition qui, dit-il, n’est pas capable de remplir un stade de football. Aussitôt dit aussitôt relevé par Ousmane Sonko qui a rempli,  jeudi à Pikine, le stade Alassane Djigo. La tranquillité d’esprit du président Sall autour du thé, le jour du scrutin, a été aussi perturbée par le candidat de la coalition « Idy 2019 » qui parle plutôt d’un moment de préparation de ses valises pour Fouta ou Fatick.

La transhumance a été aussi, paradoxalement, au cœur de la campagne. Des coordonnateurs de partis ou de structures, pour une large part, ont transhumé, sans sourciller, vers les prairies marron-beige, à la recherche du pain bénit.

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Abdoulaye Wade qui comptait brûler les bulletins de vote, avant de se raviser, en dernière minute, a aussi secoué la République.

La campagne a été également endeuillée à Tamba, Bignona, Sédhiou où des accidents ont clos le destin  des militants de Pastef, Bby et des  gendarmes. Une violence qui a créé la panique et inquiété les observateurs internationaux.

Que vont-ils dire aux citoyens, au regard des promesses faites ça-et-là ? Qu’ils sachent qu’ils seront liés aux promesses une fois élu.

Macky va certainement demander aux citoyens de considérer ses réalisations accomplies par son gouvernement et de lui donner la possibilité d’achever ses chantiers. Et l’opposition prendra le contre-pied en promettant de faire mieux.

On aurait aimé voir ce débat, format face-to-face, entre candidats. Hélas, le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) en a voulu autrement.

Dommage pour notre démocratie !

Que le meilleur gagne ! Bonne chance à tous !

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19 commentaires

  1. DIOLA

    Abdou Aziz accuse Sonko « d’endoctriner » et de « tromper » les Sénégalais à travers Internet. « J’ai un jour échangé avec lui. A l’occasion, je l’ai testé. Intellectuellement il est vide », fait tourner en bourrique l’ancien ministre de la Culture.


    « Sonko est porteur d’une philosophie salafiste. C’est la philosophie de la dissimulation. (…) C’est la philosophie de l’embrigadement », cogne encore M. Mbaye. Ce dernier, du haut de son niveau d’information, rappelle le mécanisme par lequel le Front islamique du Salut a infiltré le landernau politique algérien pour se transformer en armée salafiste et prête à l’ex-inspecteur des impôts et domaines de vouloir transposer le même modèle au Sénégal.


    Mieux, le ministre, qui défie Sonko de porter plainte, révèle que le leader de Pastef « a été adoubé en 2013 par les salafistes saoudiens ». « Quelqu’un dont le maitre à penser est Ahmed Lô qui est ici à Touba et qui a reçu 8 milliards de soutien des Salafistes saoudiens… », précise-t-il


    « Ce qui est arrivé en Algérie n’arrivera pas ici. Ici y a un homme qui depuis 2012 a constitué un bloc ferme contre le terroriste, contre les instabilités. (…). On fait le travail pour éviter que ces gens-là prospèrent. Nous allons être ceux qui vont les démasquer», avertit Abdou Aziz Mbaye, en définitive.


  2. ABDU

    Le président Macky Sall a très tôt pris conscience que seul le temps de l’action peut assurer un avenir radieux à la génération future. Il est l’initiateur de cette nouvelle stratégie de croissance qu’est le Plan Sénégal émergent, horizon 2035


  3. maseee

    Macky Sall a un bilan positif. Quand il était venu en 2012, le taux de croissance était de moins de 2 %. Il l’a relevé à près de 7 %. Il a mieux fait que tous ses prédecesseurs


  4. QUEVEUTU

    Benen Mandat bou Macky SALL rek, niou am croissance ak niari araff. Def kom deukou afrique yeup, yi ci gueuneu am dolé. PSE moy takh niou agg fofou yeup


  5. vendu

    Macky Sall est un homme d’action et le président qu’il nous faut. Son premier mandat qui s’achève, a mis en évidence son leadership. Macky a fait mieux en 7 ans que tous ses prédécesseurs en 58 ans d’indépendance


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