Le processus électoral éprouvé que nous avons pu bâtir au Sénégal, découle assurément d’un dialogue permanent, à travers plusieurs mécanismes dont celui de la revue technique du code électoral, qui a lieu à des périodes pertinentes bien définies, sous l’égide de la Direction générale des élections.
Il est complété en cela par des moments exceptionnels de dialogue national, de concertations nationales, et d’assises nationales, ou de toutes autres formes d’échanges et de discussions, qui engagent l’exécutif à prendre des mesures réglementaires, ou socio-économiques.
A titre d’exemple, on peut citer les rencontres qui ont abouti à un code consensuel en 1992, consacrant ainsi des avancées dans le processus électoral, malgré quelques imperfections. Il en est de même des 25 points de consensus actés sur 27 points de discussions, dans le cadre des travaux de la commission du dialogue politique (une des commissions du dialogue national de décembre 2019), qui a consacré, l’élection du Maire au suffrage universel direct entre autres avancées.
Il est important de relever qu’en dialoguant, aucune partie prenante à l’exercice n’est perdante, dès lors qu’il y a toujours un acquis dans un dialogue. L’histoire de notre pays nous montre que les avancées majeures interviennent toujours à la suite de dialogue. Alors, pour cette fois-ci encore, les acteurs politiques n’ont d’autres choix que de se retrouver pour discuter d’une question commune et partagée : l’élection.
Il est impératif de passer en revue les points qui nous semblent utiles avec comme unique objectif et finalité, la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit. Pourquoi pas sous le format de « JokkoAkMacky ci élection présidentielle ».