Le Sénégal est confronté à une crise majeure dans son secteur de la pêche artisanale, marquée par une raréfaction inquiétante des ressources halieutiques. La dégradation des écosystèmes marins, les pratiques de pêche destructrices et la surexploitation des stocks sont autant de facteurs qui aggravent la situation, menaçant l’économie, l’emploi et la sécurité alimentaire du pays.
La pollution, notamment celle causée par les déchets plastiques et les eaux usées, asphyxie les écosystèmes côtiers. L’érosion des littoraux, exacerbée par le réchauffement climatique et l’extraction de sable, détruit des habitats essentiels à la reproduction des espèces marines. La mangrove, véritable nurserie pour de nombreuses espèces, est particulièrement touchée par la déforestation.
Malgré leur interdiction, des pratiques de pêche destructrices, comme l’utilisation de dynamite, persistent. Ces explosions déciment les populations de poissons, adultes comme juvéniles, et ravagent les récifs coralliens. Le non-respect des périodes de repos biologique, essentielles à la reconstitution des stocks, aggrave également la situation.
La flotte de pêche artisanale sénégalaise subit, par ailleurs, la concurrence des flottes industrielles, locales et étrangères. Cette surcapacité de pêche, couplée à la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN), épuise les ressources halieutiques. La demande internationale croissante pour certaines espèces à haute valeur commerciale accentue la pression sur les stocks, privant les marchés locaux.
Face à cette crise, l’Initiative prospective agricole rurale (IPAR) préconise une meilleure gouvernance du secteur, axée sur la gestion durable des ressources et l’inclusion de tous les acteurs. L’IPAR insiste également sur la nécessité de diversifier les activités économiques et de reconvertir les pêcheurs, tout en respectant leurs droits, notamment celui de la mobilité. L’étude « Pêche-Climat et Mobilité au Sénégal », présentée lors d’un atelier à Bargny, propose des pistes pour renforcer la résilience des communautés de pêcheurs face au changement climatique et à la raréfaction des ressources.
Des solutions urgentes doivent être mises en œuvre pour enrayer ce cercle vicieux. Le renforcement des contrôles et des sanctions contre la pêche illégale, la valorisation de la gestion communautaire des Aires Marines Protégées (AMP) et le développement d’une aquaculture durable sont autant de pistes à explorer. Une sensibilisation accrue à l’importance du repos biologique et de la protection des habitats naturels, ainsi qu’une coopération régionale renforcée, sont également cruciales pour préserver la biodiversité marine et l’avenir du secteur de la pêche au Sénégal. Selon Samba Niébé BA.
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