Les États-Unis ont affirmé leur engagement actif dans la recherche d’une solution pacifique au conflit qui déchire le Soudan depuis plus de deux ans. Selon des déclarations de la Maison-Blanche ce mardi, Washington collabore étroitement avec des partenaires internationaux, notamment l’Égypte, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
La porte-parole Karoline Leavitt a précisé, d’après l’agence Anadolu, que les États-Unis sont déterminés « à travailler avec nos partenaires internationaux […] afin de conduire un processus de paix négocié qui prenne en compte à la fois la crise humanitaire immédiate et les défis politiques à long terme ». Elle a souligné que des contacts réguliers sont maintenus avec ces partenaires arabes, tout en reconnaissant que « la réalité est que la situation sur le terrain demeure extrêmement complexe ».
Le conflit au Soudan oppose l’armée régulière aux Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire, depuis le 15 avril 2023. Ces affrontements ont provoqué la mort de milliers de personnes et le déplacement de millions d’autres. Actuellement, les FSR contrôlent la région du Darfour, tandis que l’armée maintient sa présence dans la majorité des autres États, y compris la capitale Khartoum.
Ces efforts diplomatiques s’inscrivent dans un contexte d’appels internationaux croissants pour la paix. Récemment, lors d’un sommet sur le développement, le dirigeant du Qatar a également exprimé sa préoccupation face à la situation. L’émir Al Thani avait alors déclaré qu’il était « temps d’y mettre un terme et de parvenir à une solution politique » au Soudan, soulignant que sans paix, le développement durable n’est pas possible.
