Cour des comptes : « Rompre avec le laxisme permissif », A M Guissé

« Je ne parlerai pas de l’incapacité d’introspection encore moins de la carence d’une maîtrise du champ de l’anticipation qui fait la dimension primordiale et intrinsèque d’un État moderne« , a fait savoir Abdoulaye Mamadou Guisse. Le Secrétaire général National du parti politique « MCSS FULLA AK FAYDA » est revenu sur les rapports de la Cour des comptes, non sans appeler le chef de l’Etat à ses responsabilités.

Sauvegarde du patrimoine public…

« Avant le régime de Macky Sall , ceux de Abdou Diouf, et Abdoulaye Wade se sont écroulés sous le poids de la vérité des chiffres issus des rapports des corps de contrôle de l’état« , souligne Secrétaire général National du parti politique MCSS FULLA AK FAYDA qui a profité de l’occasion pour rappeler que la Cour des Comptes est l’Institution supérieure de contrôle (ISC) des finances publiques du Sénégal. Et à ce titre, poursuit-il, « elle contribue à la sauvegarde du patrimoine public, à la transparence et à la sincérité de la gestion des finances publiques ainsi qu’à l’amélioration des méthodes et techniques de gestion des entreprises et organismes publics… »

Obligation de rendre compte…

Et de poursuivre : « Dans ce cadre, la Cour est soumise à l’obligation de rendre compte, chaque année, aux autorités et au public des résultats des missions de contrôle qu’elle a effectuées pour veiller au bon emploi des ressources destinées à financer l’activité des organismes et entités dans son champ de compétence…« , revient-il sur la loi organique n° 2012-23 du 27 décembre 2012 abrogeant et remplaçant la loi organique n° 99-70 du 17 février 1999 sur la Cour des Comptes dispose qui dit, en son article 3, alinéa 4 que « La Cour établit un rapport public général annuel qui reprend les principales observations qu’elle a faites dans l’année et les mesures préconisées pour remédier aux manquements, anomalies et dysfonctionnements relevés ».

Source de financement de la Cour des comptes…

Et pour s’acquitter de ses missions, la Cour a bénéficié, chaque année, de ressources financières provenant du budget de l’Etat, de la Banque Mondiale, de la Coopération française à travers le Pôle Stratégies de Développement et Finances publiques et la Coopération luxembourgeoise. Des ressources qui lui ont permis, outre les missions de contrôle, de participer à plusieurs activités…

Au président Macky Sall…

A cet effet, il estime que sa conviction républicaine « est que le sens patriotique et citoyen devraient guider notre jeune république si celle ci est imbibée de valeurs« . Il demande au président Macky Sall de « restaurer la palpitation, la vie de ces organes de contrôles, gage de toute bonne gouvernance, mais aussi âme inhérente à la gestion sobre et vertueuse« .

« L’exécutif vivant doit alors renoncer à la méthode laxiste, rompre avec le statut de témoins impuissants devant la prise en otage du cœur de l’économie sénégalaise. Un régime respectueux et sérieux devrait procéder en sens inverse, en remontant le cours du temps par la rétrospection. Au président de la république Macky Sall d’assumer le développement de son évolution personnelle qui lui donnera, avec le recul nécessaire, un détachement presque objectif qui demeurera associé à une compréhension directe; même si elle ne suffit pas à une explicitation complète, cette rétrospection, si elle est franche et courageuse, pourra fournir des éléments d’appréciation extrêmement précieux« , conclut-il.

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