Côte d’ivoire : Une attaque contre l’armée à Kafolo, fait plusieurs morts

L’armée ivoirienne a essuyé une attaque tôt ce jeudi 11 juin 2020, dans l’extrême nord du pays. Le bilan provisoire non officiel de cette attaque fait état de plus d’une de militaires tués.

L’armée ivoirienne est en alerte maximale après avoir été l’objet d’une attaque sanglante, très tôt ce jeudi aux environs de 4h du matin, dans la localité de Kafolo, à 140 km de Ferkéssédougou, au nord de la Côte d’Ivoire.

À en croire une source militaire, qui s’est confiée au confrère APA : « Nous enregistrons plusieurs victimes dans nos rangs. Il y a des morts et des blessés, mais nous sommes en train de recouper l’information. Nous ne pouvons pas vous en dire plus », avant d’ajouter : « Je ne peux pas vous dire s’il s’agit d’une attaque terroriste ou pas. »

Une autre source précise par ailleurs que le bilan fait état de « 12 morts, dont 11 militaires et 01 gendarme, 06 blessés et 02 gendarmes portés disparus. Côté ennemis, 01 mort et 01 blessé emporté par les assaillants. Aucun armement n’a cependant été emporté. »

Notons que cette zone située à la frontière avec le Burkina Faso avait été le théâtre de l’opération Comoé, conjointement menée à la mi-mai, par les armées ivoirienne et burkinabè contre un appendice de terroristes qui y installaient leur repaire.

« La base terroriste d’Alidougou (Burkina Faso) a été détruite. 8 terroristes tués, 24 suspects interpellés au Burkina Faso, 14 en Côte d’Ivoire, mis à la disposition des services de renseignements », tel était le bilan de cette opération.

La Côte d’Ivoire, faut-il le rappeler, a essuyé son premier attentat terroriste, le 13 mars 2016, dans la station balnéaire de Grand-Bassam, au sud d’Abidjan. Cette attaque revendiquée par le groupe terroriste Al-Mourabitoune a fait 22 morts, dont 16 civils, 3 militaires et 3 terroristes.

1 COMMENTAIRE
  • Cheikh Seck

    LES SERVICES DE RENSEIGNEMENT DES ARMÉES DOIVENT ÊTRE PLUS PERFORMANTE ET PLUS ADÉQUATES POUR NEUTRALISER LES ATTAQUES SURPRISES SINON IL FAUDRA TOUJOURS S’ATTENDRE À DES BILANS TROP POUR NOS FORCES DE DÉFENSES ET DE SÉCURITÉ

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