La Côte d’Ivoire, en collaboration avec le Japon et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), a officiellement lancé à Abidjan un projet majeur intitulé « Renforcement des capacités de gestion des frontières en Côte d’Ivoire ». Cette initiative, actée ce mardi 23 décembre par le gouvernement ivoirien, vise à consolider la présence de l’État dans les régions stratégiques du Bounkani et du Tchologo.
La convention a été paraphée par le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Junji Gomakubo, et le chef de mission de l’OIM, David Preux. Financé par le gouvernement japonais et mis en œuvre par l’OIM pour une durée de deux ans, ce programme a pour but de renforcer les infrastructures et les capacités opérationnelles nécessaires à une gestion intégrée des frontières. Comme l’indique « Agence Afrique », les parties prenantes entendent également appuyer les mécanismes de prévention des conflits liés à la transhumance et à l’utilisation des ressources naturelles, renforçant ainsi la résilience des communautés face aux défis sécuritaires.
Sur le terrain, le projet se traduira par la construction et l’équipement d’infrastructures essentielles, notamment des postes de police frontaliers, des commissariats mixtes, des bureaux de contrôle douanier et des postes de transhumance. En complément de ces installations physiques, le programme prévoit la formation des agents de police et des douanes ainsi que l’organisation de rencontres transfrontalières. Ce partenariat entre Abidjan et Tokyo s’inscrit dans une dynamique de coopération durable pour garantir une migration sûre et la stabilité des zones frontalières ivoiriennes.





