Coronavirus : Blaise Pascal dénonce le manque d’implication du service national d’hygiène

Le président du Mouvement Tout Va Mal (MTVM), Blaise Pascal, réagit face à pandémie du coronavirus. Il salue d’emblée les mesures prises par le gouvernement mais tire sur le manque d’implication du service national d’hygiène.

« On ne sent pas le service d’hygiène… »

« Ces mesures annoncées par le président de la république dans le cadre de cette lutte contre cette épidémie pandémique sont à saluer et nous les encourageons », a d’abord salué Blaise Pascal. Mais le président du MTVM tire la sonnette d’alarme sur les manquements notés quant à la lutte contre le virus du covid-19.

« Au-delà je considère qu’au regard de son caractère si agressif le combat contre le COV19 devra nécessiter l’implication de tous les services d’état à fortiori le service national d’hygiène », a-t-il indiqué.

Il poursuit : « L’inertie notée chez ce dernier pose problème on ne sent pas le service d’hygiène qui doit jouer le rôle majeur dans ce combat tant du point de vue de ses prérogatives que dans leurs aspects pédagogiques en matière d’éducation sanitaire. Je fais appel à sa vocation à diriger la lutte anti-vectorielle et la prophylaxie des maladies endémo-épidémique tel que le COV19. »

Les prisonniers concernés

Par ailleurs, Blaise Pascal prête une attention particulière aux prisonniers dans cette période de crise sanitaire. Il appele au service national d’hygiène « à garantir la protection autant des détenus que du personnel pénitentiaire ».

« Que d’urgences devons-nous faire face pour éviter le chaos dans des milieux essentiels et aussi propices à la propagation du virus tel que les transports en commun, les marchés et en particulier nos prisons qui sont toutes à désinfecter », s’est-il inquiété.

« La surpopulation carcérale et la promiscuité y afférant génèrent en probabilités autant de risques qui justifient de la nécessité et en urgence des mesures d’hygiène adéquates pouvant garantir la protection autant des détenus que du personnel pénitentiaire. Un seul agent ou prisonnier infecté traduirait l’hécatombe ! », a-t-il prévenu.